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Revue de presse de Santé tropicale

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Situation de la méningite au Burkina : Près de 3 000 cas avec 330 décès enregistrés à la date du 26 février

Sidwaya | Burkina Faso | 07/03/2006 | Lire l'article original

La période de novembre à mai connaît généralement des flambées épidémiques de méningite dans plusieurs régions du Burkina. Quelle est la situation au début de ce mois de mars ? Le chef de service de surveillance épidémiologique à la direction de la lutte contre les maladies, le Dr Sylvestre Roger Tiendrébéogo fait le point sur l’épidémie et sur les mesures déjà prises.

Sidwaya (S.) : Quelle est la situation actuelle de l’épidémie de la méningite au Burkina Faso ?
Docteur Sylvestre Roger Tiendrébéogo (Dr S.R.T.) : Nous avons un suivi régulier de la situation. A la date du 26 février 2006, nous avons au total 2 919 cas avec 330 décès. C’est la situation actuelle notifiée par l’ensemble des formations sanitaires.

S. : Peut-on connaître les zones les plus touchées ?
Dr S.R.T. : Le Sud-Ouest du pays, la zone rurale des Hauts-Bassins, la région des Cascades sont les plus touchés. On a identifié d’autres foyers de méningite dans une partie des régions du Nord et du Centre-Nord. En terme de districts sanitaires, nous avons sept (7) districts considérés comme ayant atteint le seuil épidémique. Ce sont les districts de la partie rurale de Bobo-Dioulasso, de Solenzo, de Dano, de Gourcy et de Kongoussi.

S. : Quelles sont les souches responsables de l’épidémie cette année ?
Dr S.R.T. : Depuis 2002, nous avons connu l’émergence du méningocoque W135 qui cohabitait avec le méningocoque A. Cette année, un seul cas de W135 a été notifié. Nous sommes actuellement en situation d’épidémie due essentiellement au méningocoque A.

S. : Comment se fait la prise en charge des cas identifiés ?
Dr S.R.T. : Dans les régions touchées, les médicaments ont été mis à la disposition des formations sanitaires pour un traitement gratuit des malades.
Les médicaments sont efficaces contre toutes les formes de méningocoque, c’est-à-dire aussi bien pour le A que le W135.

S. : Que doit-on observer comme mesures préventives ?
Dr S.R.T. : Il est utile avant tout de connaître les signes de la maladie. Elle est caractérisée par une fièvre accompagnée de douleur et une raideur de la nuque. Les infections des voies respiratoires comme le rhume et les otites constituent des portes d’entrées du méningocoque. Comme le germe se transmet par voie respiratoire, on doit éviter l’assèchement des muqueuses en humidifiant les voies nasales. Il faut aussi se vacciner. Dans les zones épidémiques, le vaccin se fait gratuitement afin d’éviter l’extension de la maladie. Tout cas suspect doit être signalé très tôt dans les formations sanitaires. Le traitement à temps permet d’éviter les séquelles.
Nous disposons d’un vaccin qui confère une immunité de 2 à 3 ans. Dans la sous-région, la méningite est récurrente si bien que l’OMS en collaboration avec certaines firmes est en train de concevoir un vaccin qui protégerait plus longtemps.
Si ce vaccin voyait le jour, nous pourrions organiser de vastes campagnes de vaccination pour immuniser les populations.

S. : N’y a-t-il pas d’inconvénient à se faire vacciner chaque année ?
Dr S.R.T. : Le fait de se vacciner chaque année ne confère pas une immunité supplémentaire. Il ne faut pas céder à la psychose. Le vaccin protège pendant 2 à 3 ans et il n’y a pas de raison de le faire chaque année.

Propos recueillis par Boureima Sanga

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