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Parkinson, une maladie encore ignorée des sénégalais

Sud Quotidien | Sénégal | 12/04/2018 | Lire l'article original

Au Sénégal, la maladie de Parkinson dont la journée mondiale a été célébrée hier, mercredi, en toute confidentialité, reste méconnue des populations. Elle touche principalement les personnes du 3ème âge. Méconnue des populations, la maladie de Parkinson est bien présente au Sénégal. Ce sont principalement les personnes du 3ème âge qui en souffrent. Au centre de santé Gaspard Camara, le personnel soignant relève qu’il « Il y a peu de cas de Parkinson qui se présentent dans ce centre ».

Toutefois, « après diagnostic, ils sont le plus souvent référés à l’hôpital Fann, en neurologie », fait savoir un prestataire, en l’absence du neurologue, qui nous dit-il : « passe ici le plus souvent les après midi pour des consultations ». Il est à remarquer que la journée mondiale réservée à cette maladie est passée ici en toute confidentialité. Aucun tintamarre ni plaidoyer pour une maladie qui se propage timidement dans la population.

Selon des professionnels de la santé, la maladie de Parkinson pourrait être provoquée par un excès de calcium dans le cerveau. Une information confirmée par les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale « Nature Communications ». Elle atteste que la présence en excès dans le cerveau de calcium pourrait être un facteur de risque de développement de la maladie de Parkinson dont les premiers symptômes se manifestent habituellement entre 50 et 60 ans. Mais la maladie peut débuter bien plus tôt ou bien plus tard. Ainsi selon les professionnels de la santé, quand elle se déclare avant l’âge de 20 ans, on parle de parkinsonisme juvénile et entre 20 et 40 ans, de début précoce, ce qui représente près de 5 % des cas de maladie de Parkinson à l’échelle mondiale.

C’est quoi le Parkinson

La maladie de Parkinson est due à la destruction de certains neurones situés dans la substance noire du cerveau. Impliqués dans le contrôle des mouvements, ces neurones produisent un neurotransmetteur appelé dopamine. Quand celle-ci vient à manquer, apparaissent des symptômes bien connus comme la lenteur des mouvements, raideur musculaire, tremblements au repos ou troubles de la motricité à savoir difficultés à la marche, perte de l’équilibre.
Ladite maladie touche plus les européens et est moins présente en Afrique a souligné des experts français. Toutefois, le problème de chiffre très précis sur la fréquence de la maladie se pose à tous les niveaux.

La prévalence mondiale

D’après diverses études, son incidence annuelle c’est-à-dire l’apparition de nouveaux cas chaque année dans la population générale est estimée à une moyenne de 16 pour 100.000 personnes. La maladie semble en général plus fréquente au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur, du moins dans les régions industrielles. Toujours selon des études, les Africains semblent moins touchés. La maladie atteint autant les hommes que les femmes. Lorsque la maladie débute relativement tard dans la vie (après 70 ans), les modalités de traitement restent les mêmes, en ayant soin cependant, de prescrire les médicaments à très petites doses car des troubles psychiques tels que des hallucinations et de la confusion risquent de survenir très rapidement.

Les causes de la maladie

Dans la recherche des causes, les experts de l’organisation mondiale de la santé constatent qu’ « on s’efforce actuellement, à l’échelle mondiale, d’isoler les neurotoxines qui pourraient déclencher la maladie ». Aussi, « un certain nombre de pesticides sont soupçonnés ». Toutefois, « aucune conclusion définitive ne peut encore être tirée ». Selon ces experts : « On peut aussi imaginer que chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, leurs capacités de détoxication de certaines substances sont moindres que chez les individus en bonne santé ». Et de poursuivre : « la maladie pourrait même être due à une capacité moindre d’assurer la détoxication de substances produites par un métabolisme normal ou de protéines cellulaires anormales pouvant s’aggraver et tuer lentement la cellule par apoptose. L’existence d’un parkinsonisme de nature héréditaire est admise pour environ 10 % des cas au maximum ».

Des médicaments responsables du Parkinson temporaire

Les symptômes sont aussi plus complexes et le traitement plus difficile. Pour les spécialistes de cette maladie, il importe également de noter que des symptômes parkinsoniens peuvent être produits par certains médicaments. Dans ces cas, les cellules produisant la dopamine ne sont pas détruites mais, en quelque sorte « bloquées ». C’est pourquoi, les symptômes qui apparaissent sont les mêmes que lors d’un déficit réel en dopamine. Les médicaments responsables comprennent les neuroleptiques, souvent utilisés comme sédatifs et un certain nombre de médicaments qui visent à améliorer la circulation, entre autres, certains antagonistes calciques. Les symptômes parkinsoniens disparaissent généralement dès l’arrêt de l’administration de ces médicaments.

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