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Cameroon tribune | Cameroun | 28/05/2018 | Lire l'article original
Une étude menée par le Minsanté en 2017 dans le district de santé de Mogodé à l’Extrême-Nord a été présentée vendredi dernier à Yaoundé. Pour la quatrième fois consécutive, le district de santé de Mogodé dans la région de l’Extrême-Nord a été considéré comme un lieu à risque. C’est ici que les premiers cas d’infection de choléra ont été détectés, entraînant de nombreuses pertes humaines.
Et pour que de tels drames ne ressurgissent plus, la direction de la vaccination du ministère de la Santé publique (Minsanté), en collaboration avec ses partenaires, a décidé de détruire le mal à la racine. Entre mai et juin 2017, elle a mené une étude sur l’évaluation post-campagne de vaccination contre le choléra dans ce district de santé.
Plus de 80% de la population avait alors été vaccinée, sauf que les méthodes d’hygiène et salubrité ne suivaient pas.
Vendredi dernier avait lieu au cours d’un atelier, la restitution de ces résultats à Yaoundé. Il en ressort que le goulot d’étranglement dans est le manque d’eau potable, de latrines, mais aussi la manipulation des corps lors des rites funéraires dans ce district de santé et dans la localité de Mogodé.
Au cours de cette rencontre, il a été question d’informer les parties prenantes et les responsables des départements ministériels et de donner des recommandations pour la prévention de cette maladie intestinale épidémique au Cameroun et particulièrement dans ce district de santé.
C’est dans cette logique que le Dr Grace Mbamboue Alake, sous-directeur de la vaccination au Minsanté, recommande fortement le ministère de l’Eau et de l’Energie ainsi que son ministère de tutelle « d’approvisionner des sources d’eau potable dans ce district à travers l’installation des forages.
Il faut aussi construire des latrines pour éviter aux populations de déféquer à l’air libre. Ceci afin de supprimer la propagation du choléra », a-t-elle souhaité. Aux communautés de Mogodé, il leur a été demandé de mettre fin aux rites funéraires qui ne sont pas sains.
Assiatou NGAPOUT M.
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