La recommandation a été prise à l'occasion de la deuxième conférence internationale des ministres de la Santé et des ministres des Technologies de l'information et de la communication sur la sécurité des soins en Afrique (Cimsa 2018), tenue à Cotonou, au Bénin.

C'est à partir de l'an prochain que l'événement sera célébré. Outre l'institution de la Journée africaine de la sécurité des parents et de l'e-santé, les ministres ont également décidé de créer un fonds d'appui au développement de la sécurité des patients et de l'e-santé en Afrique.

Les participants ont, par ailleurs, souligné la nécessité de faciliter la formation continue des professionnels de santé dans le domaine de l'e-santé. Cela se fera notamment par l'octroi de bourses d'études, la création d'un environnement institutionnel et réglementaire approprié à l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la gouvernance, ainsi que les prestations des structures de la santé.

La Cimsa, rappelons-le, a pour objectif d'obtenir une mobilisation et un engagement politique des ministres africains en charge de la Santé et des TIC en faveur de l'utilisation des nouvelles technologies afin d'améliorer la qualité des soins et de la sécurité des patients dans les établissements de santé en Afrique. Pour y parvenir, et selon le représentant résident de l'OMS au Bénin, Jean-Pierre Baptiste, sur les quarante-sept pays de la région Afrique de l'OMS, vingt-six se sont déjà dotés d'une stratégie de cyber-santé et dix autres sont en train d'en élaborer une.

Jean-Pierre Baptiste a souligné que malgré cette avancée notable, l'engagement politique et la mobilisation des ressources (humaines, matérielles et financières) adéquates figurent au « nombre des défis qui se dressent aux pays du continent africain ».

Par Nestor N'gampoula

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