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Cameroon tribune | Cameroun | 27/06/2018 | Lire l'article original
Le Centre international de référence « Chantal Biya » pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB) et l'Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY) désormais unis.
Ces deux institutions ont signé une convention de collaboration médicale hier à Yaoundé. Le Pr. Alexis Ndjolo, directeur du CIRCB et le Pr. Fru Angwafo III, directeur général de l'HGOPY vont apporter des réponses singulières aux attentes des malades.
Il s'agira entre autres dans le cadre de cette collaboration inter-hospitalière, de l'optimisation de l'usage du plateau technique, de la promotion et de la vulgarisation de la recherche, de l'amélioration de l'accessibilité des populations aux prestations et soins de qualité. « Grâce aux laboratoires du CIRCB, tous les examens pourront être sollicités chez nous et nous pourrons généralement y répondre dans un bref délai », a déclaré le Pr. Fru Angwafo III.
Et d'ajouter : « Cette convention nous ouvre beaucoup de champs en matière de recherche fondamentale et clinique puisque nos cibles sont la mère et l'enfant. Nous avions beaucoup de soucis pour établir le diagnostic des maladies rares. Et afin de mieux comprendre les malformations congénitales, on peut utiliser des techniques assez poussées que nous avons trouvées au CIRCB ».
Pour le Pr. Alexis Ndjolo, le CIRCB dont la marraine est Madame Chantal Biya, est un laboratoire au service de la population dans le domaine de la santé publique. « Nous sommes heureux d'apporter notre expertise à HGOPY avec qui nous allons mettre nos équipements et notre expertise en complémentarité. Il s'agit d'une mutualisation des efforts en matière de laboratoires.
Le travail de laboratoire a des résultats pratiques qui doivent bénéficier à la population où qu'elle soit », a rassuré le directeur du CIRCB. Il s'agit, entre autres, du diagnostic précoce des enfants nés de mères séropositives dès leurs six mois, grâce à des méthodes moléculaires n'étant pas à la disposition de toutes les formations sanitaires.
Tout comme les tests d'ADN permettant de déterminer la paternité et de restituer la vérité scientifique en cas de crime. Cela sera possible grâce aux laboratoires de microbiologie et d'immunologie, de biologie moléculaire, de biologie systématique et d'analyses médicales entre autres.
Admiratif de l'initiative du « vaccin social » du CIRCB, l'hôpital gynéco-obstétrique a également sollicité le « know-how » dans l'accompagnement de leur concept « La clinique des adolescents ».
Par Sorèle Guebediang
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