Le directeur de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur El Hadji Mamadou Ndiaye, a indiqué que la pénurie d’eau peut impacter sur l’hygiène et provoquer les maladies hydriques.

Quels sont les risques pour notre santé face à la pénurie d’eau ?

L’eau est un élément indispensable pour le bien-être des populations. La pénurie peut poser problème dans le cadre de l’alimentation. L’eau est composante essentielle de l’organisme. On doit disposer de l’eau pour se nourrir mais elle nous permet d’assurer la propreté. Avec le manque d’eau, l’hygiène fait défaut. On peut plus être à l’abri de certaines maladies qui peuvent être véhiculées par l’eau.

Le manque d’eau peut-il compromettre l’hygiène et augmenter le risque des maladies diarrhéiques ?

Effectivement, il y a ce qu’on appelle les maladies hydriques. Quand la personne n’a pas d’eau, elle utilise, peut-être, une eau dont l’hygiène pose problème. Beaucoup de germes sont véhiculés à travers l’eau dont la porte d’entrée est la voie orale. Je ne peux citer une maladie quelconque.

L’eau de pompe est potable ?

On peut utiliser l’eau alors qu’elle n’a pas eu un traitement approprié, et que la nappe phréatique peut être contaminée par quelque chose. Il n’y a pas la garantie de la qualité de l’eau. On ne peut pas présager de la qualité du précieux liquide, si l’on sait qu’il n’a pas fait l’objet de prélèvement ou pomper à partir d’une nappe contaminée.

Quelles sont les précautions que peuvent prendre les populations pour éviter les maladies hydriques ?

Il faut s’assurer de la provenance de l’eau. Les gens peuvent consommer l’eau sans connaître sa source. Il faut que les gens fassent attention. Il y a des voies appropriées pour avoir de l’eau. Nous pouvons noter la Société sénégalaise des eaux (SDE). En plus d’une eau de qualité, il faut – c’est le deuxième élément – s’assurer de la conservation. Elle doit être conservée dans un récipient propre dépourvu de microbes. Il faut aussi ne pas conserver l’eau trop longtemps parce que des germes peuvent se multiplier.

Ibrahima Baldé

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