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Cameroon tribune | Cameroun | 04/04/2007 | Lire l'article original
Dans son mot de bienvenue, Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, après avoir qualifié Douala de capitale sanitaire de la sous-région, a loué l’initiative de cette rencontre. " Le paludisme demeure encore l’une des principales maladies endémiques dont le parasite est de plus en plus résistant aux différentes thérapies. Il est donc nécessaire d’en rechercher d’autres ", a-t-il lancé. L’ancien directeur de l’hôpital Laquintinie sait de quoi il parle.
Pour Urbain Olanguena Awono, il était temps que les ministres de la Santé de la sous-région se retrouvent, afin de structurer et dynamiser le réseau pour mieux combattre le paludisme. Cette première réunion du genre est un événement important, puisqu’il s’agit, à travers l’initiative FRP, de trouver une plate forme de concertation qui permette des échanges et des expériences.
Selon le Pr. Awa Marie Coll-Seck, directrice exécutive du secrétariat du FRP, la communauté internationale est en train de se mobiliser pour vaincre le fléau. Des efforts conjoints ont permis de mobiliser des fonds et d’amener les différents partenaires à travailler de façon consensuelle afin d’avoir un plan stratégique et un système de suivi et d’évaluation commun.
Une idée qui rejoint celle de Urbain Olanguena Awona et probablement celle des autres ministres présents. Car, le taux élevé de morbidité et de mortalité constaté est désolant. Et étant donné le fardeau très lourd que le paludisme fait peser sur les pays de la sous région, l’appel de partenariat lancé à travers " Faire reculer le paludisme" arrive au moment opportun.
Selon le Minsanté, pour obtenir un impact, les moustiquaires imprégnées d’insecticides, les pulvérisations intra domiciliaires, le traitement préventif intermittent et l’accès précoce aux médicaments efficaces constituent les quatre axes de lutte qu’il faudra mener à large échelle. Il va s’agir aussi d’essayer les méthodes de lutte contre le paludisme, comme celles utilisées notamment dans les pays de l’Afrique australe, en Chine, au Brésil, ou à Cuba. Le but ultime étant que la lutte antipaludique fasse partie intégrante de toute activité de développement d’ici 2015 et que les acquis de cette décennie soient consolidés.
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