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Des blouses blanches dans la rue

Cameroon tribune | Cameroun | 03/04/2007 | Lire l'article original

Les personnels temporaires des institutions hospitalières publiques ont engagé hier un mouvement d’humeur. Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de travail et de leurs statuts. L’infirmière est au four et au moulin aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé. Elle doit recevoir trois malades en même temps et face aux plaintes de chacun, elle perd patience. " Vous vous plaigniez alors que je fais du mieux que je peux. Si vous insistez, je vous laisse et je vais faire grève avec les autres ", lance-t-elle avec humeur. Dans tous les autres services de l’hôpital, le personnel tente de juguler le flux de malades qui ne cessent d’arriver. " C’est trop pour nous, car nous sommes deux fois moins nombreux que d’habitude, mais on est obligé de travailler.

De toute façon, on recevra ceux qu’on peut soigner, en attendant que les grévistes se décident à reprendre le chemin du travail ", déclare un médecin. Celui-ci manque de se faire lyncher par certaines infirmières. " Il faut être solidaire avec nos collègues car leurs problèmes nous concernent aussi. Si j’avais eu le courage, je les aurais accompagnés mais j’ai peur de perdre mon travail. Espérons seulement que la grève se passera bien ", souhaite l’une d’entre elles.

Présents depuis 7 h 30 à l’entrée des services du Premier ministre, la centaine d’aides-soignants, infirmiers et médecins, en blouses blanches, des pancartes bien en évidence, réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail. Parmi eux, on distingue deux groupes avec des problèmes bien distincts. Ainsi, les temporaires, près de 600 sur l’ensemble du territoire, réclament un statut puisqu’ils n’ont pas de contrat. " Ils représentent plus des _ de personnels des hôpitaux publics et ils sont traités de façon aussi ignoble. Ils réclament légitimement leur intégration à la Fonction publique et aussi la revalorisation de leurs salaires. Comment comprendre qu’un infirmier touche 20 000 à 30000 FCFA chaque mois alors que des médecins qui ont usé leurs culottes sur les bancs sont à 50 000 FCFA de salaire mensuel ", s’indigne Emerand Essa’a, secrétaire général du syndicat des médico-sanitaires.

Les personnels PPTE, qui doivent leur nom au fait qu’ils étaient payés sur les fonds alloués au Cameroun dans le cadre de l’Initiative Pays pauvres très endettés, accusent pour leur part des arriérés de salaire de 13 mois. " Nous avons été recrutés en 2003, près de 1200, avec possibilité d’intégration si le rendement est satisfaisant. Or jusqu’à présent, nous ne sommes toujours pas fonctionnaires alors que le président avait demandé notre intégration en 2006. En plus de ça, nous avons des arriérés et 25% d’un rappel de 6 mois que nous avions perçus. On nous dit de faire les dossiers, mais on les rejette en disant que nous avons dépassé l’âge. Or, ça fait des années que nous revendiquons ce statut ", explique Serge Mbarga.

Quelques représentants des grévistes ont été reçus par les responsables du ministère de la Santé publique. Pendant ce temps, les personnels en grève ont été déguerpis de l’entrée des services du Premier ministre avant de prendre d’assaut, pour quelques heures, celle du ministère de l’Enseignement supérieur, juste en face. L’intervention des forces de l’ordre les obligera à se " réfugier " à l’ancien ministère de la Santé. Le Minsanté, au journal de 13 h du poste national de la CRTV, a tenu pour sa part à calmer les esprits. " Nous allons engager le recrutement des personnels répondant aux critères. Quant aux autres, nous chercherons des solutions spécifiques. Il faut juste être patient ". Une sollicitation qui laisse les grévistes amers et dubitatifs. " Nous attendons depuis longtemps. Nous avons voulu dialoguer, mais ça n’a rien donné. Il faut des actions concrètes", s’indigne une infirmière. Au moment où nous mettions sous presse, les négociations étaient encore en cours pour tenter de trouver une solution à cette situation.

Josiane R. MATIA

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