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Cameroon tribune | Cameroun | 04/04/2007 | Lire l'article original
" La situation est calme et sereine. Le personnel a repris le travail et les différents acteurs de la grève ont rejoint leurs postes depuis lundi soir. L’impact de la grève n’était pas très important dans la mesure où le mouvement n’a pas été suivi à 100%", a déclaré le Pr Magloire Biwole Sida, directeur de l’Hôpital central de Yaoundé. Le travail a donc repris pour ces aides-soignants, infirmiers et médecins qui ont observé lundi dernier, un arrêt de travail.
Les personnels PPTE réclament le paiement de 13 mois d’arriérés de salaire et l’intégration à la Fonction publique alors que les temporaires souhaitent la revalorisation de leur situation. La rencontre qui a eu lieu lundi entre le ministre de la Santé publique et les responsables du syndicat des médico-sanitaires a permis de décanter la situation. " Il nous a promis de rencontrer le Premier ministre pour l’accélération du processus d’intégration à la Fonction publique des personnels PPTE. Il s’est d’ailleurs donné trois semaines pour cela. Quant aux problèmes des temporaires, une commission a été mise sur pied pour examiner les grilles salariales et voir ce qu’il convient de faire ", ont expliqué les membres du syndicat des médico-sanitaires. Les temporaires se plaignent en effet de ne percevoir qu’entre 20 000 et 30 000 F de salaire mensuel. Le Pr. Magloire Biwolé Sida a également tenu à rassurer les personnels.
" Des efforts sont faits pour l’amélioration et l’augmentation de leurs gratifications, en fonction du rendement ", a-t-il déclaré. Il n’est toutefois pas question de recruter des personnels pour le moment, malgré des rumeurs qui ont circulé. " Nous n’envisageons pas de procéder à d’autres recrutements, malgré les besoins importants. Car nous ne pouvons pas assurer à de nouveaux personnels des gratifications minimales. Nous allons donc nous concentrer à l’amélioration des conditions de travail de ceux qui sont déjà là ", a tenu à rassurer le directeur de l’hôpital central. Il faut toutefois noter que la grève n’a pas seulement touché les hôpitaux publics de Yaoundé puisque certains des grévistes provenaient de villes périphériques comme Ntui, Nanga-Eboko...
Josiane R. MATIA
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