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Tuberculose : Chaque seconde, une nouvelle personne dans le monde est infectée

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 11/04/2007 | Lire l'article original

La tuberculose tue près de 2 millions de personnes chaque année dans le monde. A Kinshasa, la plupart des personnes atteintes ne savent pas souvent comment elles l’ont attrapée et s’inquiètent de leur état de santé. Certains malades, par manque de patience, arrêtent le traitement plus tôt que prévu. La tuberculose est une infection bactérienne pouvant toucher de nombreux organes. Elle est en recrudescence depuis une quinzaine d’années, avec environ 10 millions de nouveaux cas par an dans le monde. L’homme est le seul réservoir du germe et représente le principal agent de transmission de la bactérie.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, chaque seconde, une nouvelle personne dans le monde est infectée par le bacille de Koch. Chaque année, près de 1% de la population mondiale est nouvellement infectée et près de 9 millions de personnes développent la maladie. Globalement aujourd’hui, un tiers de la population mondiale est infecté, et 22 pays totalisent à eux seuls 80% des cas détectés dans le monde.

Près de 2 millions de cas annuels de tuberculose surviennent en Afrique sub-saharienne. Ce chiffre est en rapide augmentation, du fait de l’épidémie de SIDA qui touche particulièrement cette région.

Transmission

La tuberculose est une maladie contagieuse, due au bacille de Koch. Cet agent infectieux est transmis par voie aérienne, via des gouttelettes contaminées par la bactérie en suspension dans l’air provenant des malades. L’inhalation d’un petit nombre de gouttelettes contaminées suffit à infecter un individu. Une personne tuberculeuse, non traitée, peut infecter de 10 à 15 personnes en moyenne chaque année. Aussi, les déplacements de population (voyageurs, réfugiés de guerres, sans-abri des pays industrialisés) ont largement contribué ces 40 dernières années à la dissémination de la maladie sur la planète.

Elle est également transmisse par voie sanguine au niveau de différents organes. Elle survient à l’occasion d’un élément déclenchant tel qu’une infection grave ou une intervention chirurgicale. Cette forme de tuberculose s’appelle miliaire.

Selon l’OMS, toutes les personnes infectées par le bacille de Koch ne développent pas la maladie : seules 5 à 10% d’entre elles feront une tuberculose. Le bacille peut rester dans l’organisme à l’état dormant pendant des années. Les personnes immunodéprimées ont plus de risque de faire une tuberculose, une fois infectées, et particulièrement les malades du SIDA. Le virus VIH et le bacille de Koch forment en effet une association mortelle, chacun de ces deux agents infectieux aidant la progression de l’autre. La tuberculose est d’ailleurs la cause principale des décès des malades du SIDA : elle est responsable de la mort d’un tiers des malades du SIDA dans le monde et de 40% de la mortalité des malades du SIDA en Afrique.

Traitement

Il y a 50 ans, aucun médicament ne permettait de soigner la tuberculose. Aujourd’hui, une association d’antibiotiques est utilisée pour traiter les tuberculeux, mais le traitement doit être suivi au minimum 6 mois (et jusqu’à deux ans). L’OMS estime que d’un point de vue de santé publique, un traitement incomplet ou mal suivi est pire que pas de traitement du tout.

En effet, un traitement mal suivi n’élimine pas l’infection, mais peut provoquer chez le malade l’apparition de bacilles résistants aux antibiotiques. Lorsqu’ils peuvent être traités, ces cas de tuberculose résistante sont 100 fois plus coûteux que les cas de tuberculose pouvant être soignés par les traitements standards. Ces personnes dissémineront alors des bactéries résistantes aux antibiotiques et contribueront à l’émergence, déjà particulièrement inquiétante, des bacilles multi résistants aux antibiotiques.

Par rapport au vaccin du B.C.G., il n’est pas pleinement efficace. Bien qu’il soit très utile pour prévenir les formes graves de la maladie chez les jeunes enfants (près de 90% d’efficacité), il ne protège les adultes que dans un cas sur deux. Il ne permet donc pas d’empêcher la transmission de la maladie et d’enrayer l’épidémie mondiale, selon l’OMS.

Par NADINE KAVIRA

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