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L'essor | Mali | 24/04/2007 | Lire l'article original
A l'hôpital du Point G, en médecine interne, il y avait certes moins de blouses blanches dans les différents services, mais ceux-ci ont fonctionné normalement. Car les consultations générales ou spécialisées, les analyses et autres examens radiographiques ont été assurés. La direction de l'hôpital minimise l'impact du mouvement sur le fonctionnement des services.
Le président de la coordination nationale des internes, Chaka Keïta, estime pour sa part que l'absence des internes occasionne un grand vide dans les services hospitaliers. Si les négociations n'ont pu aboutir, que c'est parce que le ministère de la Santé et l'administration hospitalière sont restés sur leur proposition de 5 millions de Fcfa, juge-t-il (voir l'Essor du 20 avril).
La coordination nationale des internes qui n'est pas satisfaite de cette proposition, consultera sa base avant de décider de la suite à donner au mouvement. "Je n'exclus aucune piste même pas celle de la violence. Il est possible que les Maliens revivent la même situation qu'en novembre dernier", a menacé le président de la coordination des internes. Rappelons que le mouvement avait basculé à cette époque dans des affrontements inhabituels dans les structures hospitalières.
Dans les hôpitaux Gabriel Touré et Point G, le dispositif de sécurité a été renforcé pour prévenir les débordements. Le médecin colonel Charles Fau, directeur de l'établissement, révèle que le commissariat a été averti pour éviter que la quiétude des malades et autres usagers de l'hôpital soit perturbée. "Les chefs de services ont été informés du mouvement. Charge à eux de faire fonctionner normalement les différents services. Ce qu'ils ont d'ailleurs fait normalement", se réjouit le directeur qui se dit ouvert aux négociations. Il rappelle, dans le même temps, l'insuffisance des ressources de son établissement pour faire face à certaines dépenses.
Chaka Keïta commente : "c'est rigolo de voir les policiers avec des matraques dans une structure de santé. Cela ne nous intimide pas car pour revendiquer nos droits, nous sommes prêts à tout. Mais nous estimons que cela n'est pas bon pour le moral des malades et autres usagers". Quant au concours d'internat, un autre point de discorde, les internes n'entendent pas le passer dans le désordre.
A Gabriel Touré, le directeur général adjoint, le Dr
Youssouf Konaté, indique que les internes ont tenu tôt leur assemblée
générale avant de débrayer pour 48 heures.
Il était prévu hier de poursuivre les négociations au niveau
du département pour trouver un terrain d'entente entre les différentes
parties.
B. DOUMBIA
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