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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 26/04/2007 | Lire l'article original
En effet, il est établi que la sous-préfecture d'Abala est le
dernier district au Congo qui présente à ce jour un faible taux
de couverture vaccinale. « Pour répondre à cette exigence,
nous avons sollicité l'appui de l'OMS et celui du ministère en
charge de la Santé, pour qu'ensemble nous essayons de palier à
ce déficit au plan vaccinal », a indiqué Romain Bédèl
Soussa, représentant de « Solidarité Europe-Afrique centrale
».
Cette campagne de vaccination concerne plus de 8 000 enfants et femmes enceintes
qui vont donc bénéficier d'un vaccin contre la fièvre jaune,
l'hépatite B, la rougeole, la tuberculose, le tétanos et bien
d'autres pandémies qui sévissent dans cette partie du territoire.
Pendant ce temps, dans le département de la Bouenza, plus particulièrement dans le Sud du pays, l'hôpital de référence de Loutété, ex-Cidolou, situé dans la sous-préfecture de Mfouati, souffre d'un manque évident de structures adéquates pouvant lui permettre un fonctionnement régulier et efficace, ce malgré les efforts que ne cessent de déployer les autorités gouvernementales dans l'optique d'améliorer la qualité de vie des populations en matière de santé publique.
Depuis la reprise des travaux de l'usine SONOC (Société nouvelle des ciments du Congo), il manque régulièrement de l'eau potable qui demeure pourtant un élément indispensable dans la réalisation de toutes les opérations sanitaires, alors que le château d'eau est opérationnel. On signale également le manque de médicaments et autres produits médicaux. Par ailleurs, la transfusion sanguine s'opère avec les moyens rudimentaires pour sauver les apparences. Il se pose un réel problème de sécurité sanguine. En outre, le seul médecin qui était affecté dans ce centre vient d'être admis à la retraite il y a deux mois. Des deux blocs opératoires fonctionnels depuis 1968, l'un est tombé en panne il y a déjà quelque temps, et l'unique resté opérationnel ne répond plus aux exigences d'aujourd'hui en matière d'opération.
« Un hôpital sans médecin ne rassure pas trop. Le gouvernement tout seul ne peut pas répondre à ces manquements. Il faut que les ONG se mobilisent. C'est un appel que je lance à tous les citoyens qui peuvent apporter de l'aide à cet hôpital, pour qu'il réponde aux normes », a déclaré Jonas Nzila, le directeur de cet hôpital.
Jean Dany Ebouélé
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