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Le soleil | Sénégal | 30/04/2007 | Lire l'article original
« Comme partout au Sénégal, à Diourbel, le paludisme constitue, le premier motif de consultation. La proportion tourne autour de 43,7 %. Ce qui fait que le taux de létalité du paludisme reste toujours faible. En 2006 ce taux était seulement de 0,2 pour mille au niveau du district sanitaire de Diourbel » informe, le Dr Ndeye Maguette Ndiaye Dione médecin chef du district sanitaire de Diourbel à la fin du forum organisé à la veille de la journée africaine de lutte contre le paludisme dont la capitale du Baol a accueilli l’événement. Ce forum était une rencontre d’échange entre plusieurs acteurs qui interviennent dans la lutte contre le paludisme.
Visiblement satisfaite, Ndeye Maguette Ndiaye Dione annonce qu’avec le soutien du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), la prise en charge du paludisme a connu une amélioration dans le département de Diourbel. Elle se félicite dans la même foulée de la disponibilité des Act qui sont dans toutes les localités du département, mais surtout de l’implication des populations. Car selon Ndeye Maguette comme l’appellent des milliers des personnes qui se sont donné rendez-vous au théâtre de la Verdure de Diourbel, les communautés de bases toutes entités confondues mènent un combat farouche contre le paludisme.
« C’est ce qui nous a permis d’obtenir des résultats satisfaisants qui ont fait reculer le paludisme dans le département », se félicite-t-elle. Ce recul est confirmé par Mme Lala Fall Ba présidente du réseau de lutte contre le paludisme de Diourbel. Mme Lala Fall Bâ révèle que ce sont leurs activités basées sur la sensibilisation qui sont à l’origine du recul du paludisme. « Car en 2006, il y a eu un seul cas de décès de paludisme dans le département de Diourbel, un cas qui pouvait être évité si les parents avaient transporté à temps l’enfant au district » se désole Lala Fall Ba.
Les tradipraticiens qui travaillent en collaboration avec les agents de la santé de Diourbel se sont aussi mobilisés lors de la journée africaine de lutte contre le paludisme pour apporter leur contribution. Selon El Hadj Dame Kane, président des tradipraticiens de Diourbel, ce ne sont pas seulement les moustiques qui donnent le paludisme, la maladie peut être provoquée par un mauvais vent et des mauvais esprits.
Dans un tel cas de figure, seuls les trapraticiens peuvent faire quelque chose » signale Dame Kane. Neamoins, M. Kane se félicite de la collaboration entre les tradipraticiens et les agents de la santé au niveau de Diourbel avant d’annoncer qu’il y a des cas que la médecine peut traiter et d’autres que seuls les tradipraticiens peuvent trouver une solution. « Quant on est confronté aux cas que nous ne nous pouvons pas traiter, on oriente le malade vers les structures sanitaires qui assurent dans un tel cas la prise en charge du malade », renseigne Dame Kane.
Eugène Kaly
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