Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Madagascar tribune | Madagascar | 27/04/2007 | Lire l'article original
Cette situation peut s’expliquer par différentes raisons. «
Le manque de prévention, l’automédication, le manque d’initiative
de se faire consulter chez les médecins dès l’apparition
des premiers symptômes », nous a dit un responsable.
En ce troisième millénaire, le paludisme reste encore la plus
mortelle des maladies en Afrique et même à Madagascar.
« Libérons Madagascar du paludisme, maintenant »
En fait, Ihosy n’est pas seulement la région exposée au
risque. Le pays tout entier se trouve dans la même situation.
Pour y faire face, le ministère de la Santé, du Planning familial
et de la Protection sociale (MSPFPS) s’engage à fond dans la lutte
contre cette maladie. Il a lancé même un défi.
« A tous les partenaires, ensemble, nous libérerons Madagascar
du paludisme, maintenant », a dit Dr Jean Louis Robinson, avant-hier lors
de la célébration de la Journée africaine du paludisme
qui s’est tenue à Ihosy.
Il a annoncé une nouvelle stratégie qui sera à mettre en
œuvre à Ihosy et qui va combiner les stratégies utilisées
dans des zones instables palustres et dans des régions exposées
au risque permanent du paludisme.
Elle consiste à assurer la pérennité de la campagne intra-domiciliaire
d’insecticide à effet rémanent (CAID), à vulgariser
et à distribuer gratuitement les moustiquaires imprégnées
d’insecticide pour toutes les femmes enceintes et les enfants de moins
de 5 ans, à distribuer gratuitement les médicaments à base
d’artémisine.
Herimanda R.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux