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L'Express | Maurice | 27/04/2007 | Lire l'article original
“Les différents syllabus sont prêts et ont été envoyés au sénat de l’université de Maurice à laquelle nous sommes affiliés pour approbation”, explique Rudra Pratap Narain Singh, président du SSR Medical College. Jusqu’ici, ce collège d’études supérieures a formé 94 docteurs mauriciens et une centaine de médecins étrangers. Ces médecins exercent déjà et tous les six mois, il y en a de nouveaux qui terminent leur cycle d’études au SSR Medical College. La première cuvée date d’août 2005.
Il est temps maintenant d’aller plus loin. Après avoir concrétisé le projet de former des médecins à Maurice, auquel peu de gens croyaient, il y a quelques années, Rudra Pratap Narain Singh veut boucler la boucle en offrant la possibilité de former des spécialistes.
Pour commencer, les dix domaines privilégiés sont la physiologie, la biochimie, la pharmacologie, la microbiologie, la médecine légale et la toxicologie, la pathologie, l’anatomie, l’oto-rhino-laryngologie, l’ophtalmologie et la médecine préventive et sociale. D’autres spécialités seront disponibles plus tard.
Cependant, Rudra Pratap Narain Singh souhaite privilégier la qualité sur la quantité. Chaque spécialité n’aura pas plus de trois ou quatre sièges par an. Le président du SSR Medical College s’explique : “Ce sont des cours très intensifs et un professeur ne peut donc guider plus de deux ou trois élèves en même temps.”
Quant à l’éligibilité pour ces formations, il ne veut pas de discriminations. Outre des élèves du collège, qui pourront se présenter après avoir fait leur internat, des médecins déjà en poste, même depuis plusieurs années, peuvent faire une demande d’admission. La possibilité de réserver un siège pour une personne choisie par le gouvernement est également envisagée par la direction du SSR Medical College.
Le collège a formé 94 docteurs mauriciens et une centaine de médecins étrangers. La première cuvée date d’août 2005.
Cette nouvelle tombe à un moment où l’établissement fait polémique. À l’Assemblée nationale mardi dernier, le député du Parti travailliste, Rihun Hawoldar, a interpellé le ministre de l’éducation, Dharam Gokhool, au sujet de ce collège d’enseignement supérieur. Il a aussi insisté sur le fait que le Medical College “n’est pas reconnu à l’étranger” tout en précisant qu’en Inde et en Afrique du Sud, un diplômé du collège est obligé de passer un autre examen avant de pouvoir être reconnu comme médecin.
Il a d’ailleurs demandé qu’un comité soit institué pour examiner les technicités du SSR Medical College. Une demande qui a été agréée par le ministre Gokhool qui a fait savoir qu’il y a eu “des plaintes” venant de plusieurs personnes sur le fonctionnement de l’établissement. Il a rassuré le député travailliste que la Tertiary Education Commission sera appelée à mettre sur pied un comité qui se penchera sur les points soulevés.
De son côté, Rudra Pratap Narain Singh ne voit aucun problème sur le fait que les étudiants du SSR Medical College doivent prendre part à un examen à l’étranger avant d’être reconnus. Il confirme d’ailleurs que la quasi-totalité de ses étudiants y réussissent avec brio.
Patrick HILBERT
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