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Maladie rare ; Lupus : la maladie qui tue les femmes

L'Express | Maurice | 27/04/2007 | Lire l'article original

Encore peu connue, le lupus, cette maladie qui s’attaque aux organes du corps, touche surtout les adolescentes. Un traitement médical rigoureux permet d’allonger la durée de vie des malades. Dix Mauriciennes ont succombé à la maladie depuis le début de l’année. Quelque 200 patientes suivent un traitement à l’hôpital Victoria et plusieurs autres se sont tournées vers des médecins du privé. Une adolescente sur 2 000 en est touchée en Europe.

Si son nom est encore peu connu à Maurice, le lupus reste une maladie qui touche essentiellement les femmes, principalement les adolescentes. Par ailleurs, il n’existe toujours pas, à l’heure du jour, de médicament pour guérir de la maladie. Mais les malades peuvent vivre plus longtemps grâce à un traitement rigoureux.

Ainsi, le lupus survient subitement à l’adolescence, lors de la puberté et tue très vite s’il n’est pas diagnostiqué et contrôlé. “Le lupus peut toucher les hommes, les femmes et les enfants. Il peut survenir à tout âge, mais on le rencontre surtout chez les femmes en âge de procréer, c’est-à-dire entre 15 et 45 ans. Il est dix fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes”, nous explique le Dr Pritiviraj Ramputty, spécialiste des maladies internes, spécialement le lupus.

Maurice dispose actuellement d’un seul centre pour le traitement du lupus, à l’hôpital Victoria, où environ 200 malades sont traités en externes. Beaucoup d’autres sont traités par des médecins privés. Mais le lupus reste une maladie très méconnue du grand public et souvent des médecins se trompent quand apparaissent les premiers signes de la maladie.

Tissus sains attaqués

Le lupus érythémateux systémique (LES) est la forme la plus répandue et la plus grave de la maladie. Le système immunitaire, dont la fonction normale est de protéger l’organisme des germes, des virus et des bactéries, est perturbé et produit des anticorps qui s’attaquent aux tissus sains dans différentes parties de l’organisme.

Les symptômes caractéristiques du lupus sont divers et multiples. Ils sont causés par l’inflammation de tissus, notamment ceux de la peau, des muscles, des articulations, du cœur, des poumons, des reins, des vaisseaux sanguins et du système nerveux. “C’est ce qui provoque souvent des erreurs de diagnostic. On peut se tromper et penser que la personne a des problèmes cardiaques. Mais maintenant, les médecins mauriciens ont plus d’expérience. Par exemple, si une jeune fille a de l’eau dans les poumons, les médecins font des examens cardiaques, mais font également des examens plus poussés pour savoir s’il n’y a pas lupus”, explique le spécialiste.

Douleurs dans les muscles et dans les articulations des mains, des bras, des épaules, des pieds, des genoux, des hanches ou de la mâchoire. Les douleurs peuvent passer d’une partie du corps à une autre et s’accompagnent de rougeurs, d’enflure et d’une sensation de chaleur sur la peau. “C’est ce qu’on appelle le papillon sur le visage et c’est un des signes les plus évidents de lupus. C’est en fait une éruption cutanée, souvent sur le visage. Parfois, elle s’étend sur les joues et sur l’arête du nez et s’appelle alors “éruption en ailes de papillon”.

Le malade peut aussi avoir de la fièvre et avoir une perte d’appétit, éprouver un manque d’énergie et une forte fatigue. “Il y a beaucoup d’autres symptômes. Les manifestations du LES varient d’une personne à une autre parce que la maladie peut s’attaquer à n’importe quel tissu du corps humain. Ainsi, chaque personne a une combinaison de symptômes qui lui est propre et dont l’intensité peut varier”, explique aussi le médecin.

Toutefois, si on ne connaît pas la cause exacte du lupus, de bons médicaments existent pour retarder de plusieurs années l’issue fatale. “On a aujourd’hui de bons médicaments qui permettent de prolonger la vie de ceux souffrant de lupus. La femme qui le contracte à la puberté peut espérer, si elle suit avec rigueur la thérapie proposée, vivre jusqu’à la ménopause. Ce qui n’était pas le cas dans le passé. Mais le lupus reste toujours une maladie douloureuse et ses causes sont encore inconnues”, explique le Dr Ramputty.

Une autre lumière au bout du tunnel pour celle souffrant de lupus. Le médecin explique qu’il y a rémission de la maladie lors d’une transplantation rénale. Qu’est-ce que cela veut dire en clair ? “Le lupus s’attaque et détruit les organes du corps et les reins sont les premiers atteints, provoquant ainsi une déficience rénale. La patiente doit alors se tourner vers la dialyse. Mais on a remarqué que dans beaucoup de cas, aussitôt que le rein est détruit, le lupus régresse. Lors d’une transplantation rénale, le lupus ne s’attaque alors plus à ce rein étranger qui n’appartient pas au malade”, explique le Dr Ramputty.

Garder espoir

Mais le médecin reste catégorique sur les chances de survie du malade. “À l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen de guérir du lupus. Mais si le malade veut lutter et rester longtemps en vie, il lui faut une discipline de vie stricte, notamment en ce qui concerne la prise quotidienne de médicaments. Je travaille beaucoup sur cet aspect de la chose et tous mes malades, jeunes ou vieux, connaissent le nom des médicaments, le dosage qu’il faut et les conséquences d’une prise irrégulière de ces médicaments. On leur inculque un nouveau mode de vie car une alimentation équilibrée et appropriée et l’absence de prise d’alcool et des exercices réguliers sont aussi importants”, explique le Dr Ramputty.

“Les personnes atteintes de lupus ne doivent pas désespérer, car j’ai des malades qui ont atteint l’âge de 60 ans. L’important c’est de garder espoir, de se coller au nouveau mode de vie prescrit”, rassure le spécialiste.

Raj JUGERNAUTH

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