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L’accouchement change de sens, césarienne et épidurale sont préférées

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 02/05/2007 | Lire l'article original

L’accouchement est une période de transition, une étape du développement au même titre que l’adolescence ou la ménopause. C’est une richesse pour les femmes de vivre un tel moment quand elles en sont les maîtres d’œuvre. Actuellement, la plupart des femmes voulant éviter cette souffrance d’enfantement naturelle préfèrent une césarienne ou une épidurale. Nouvelle génération de femmes qui jonglent plus que jamais avec la difficile conciliation travail-famille, nouvelles technologies : on ne veut pas refuser le progrès. Mais, jusqu’où peut-on aller sans s’égarer en route ? Hélène Vadeboncoeur, chercheuse en périnatalité, membre du Comité national en périnatalité de l’Association pour la santé publique et auteur d’une thèse sur l’humanisation de l’accouchement, déclare : «Accoucher, c’est comme faire un marathon ou escalader une montagne.

C’est un défi. C’est quelque chose qui amène non seulement un sentiment de fierté et d’accomplissement, mais qui peut nous influencer pour le reste de nos jours».
Pour certains spécialistes, les femmes sont de moins en moins préparées à l’accouchement. «Il y a un désintérêt face à la prise en charge du travail et de la douleur. Les futures mères se fient plus qu’avant à la médicalisation. Ainsi, elles s’attendent, et c’est un peu notre faute, à être soulagées par une épidurale».

Puis, il y a la césarienne sur demande, un phénomène encore marginal, qui tend à prendre de l’ampleur. Une réalité troublante avec laquelle un spécialiste a dû composer malgré lui. Pour la première fois cette année, deux femmes lui ont demandé des césariennes planifiées. L’une d’elles, une femme d’affaires de 36 ans, lui a dit d’emblée qu’elle n’avait jamais voulu accoucher. Cultivée, informée, elle voulait organiser la naissance de son bébé et programmer sa césarienne. Cette femme voulait un enfant, mais ne souhaitait pas accoucher. Par peur ? Par commodité ? Par facilité ? On a même entendu dire que certaines femmes ont recours à la césarienne planifiée afin que leur petit naisse avant le premier octobre et, ainsi, ne pas avoir à faire quelques années plus tard une demande de dérogation scolaire.

De plus en plus de césariennes

L’augmentation des césariennes sur demande choque les médecins. Ils disent que, ce qui est inquiétant, c’est qu’on présente la césarienne sur demande comme un choix. D’où, si on l’introduit comme un choix, cela veut donc dire qu’il y a d’autres choix possibles. Or, est-ce que j’ai le choix d’accoucher avec une sage-femme ou un médecin de famille ? Non, car il n’y en a pas assez, pas partout. En accord avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé qui a établi que le taux de césariennes ne devait pas dépasser 10 à 15 %.

Les espérances des couples sont très élevées. On veut des bébés parfaits et des accouchements parfaits, sans risque et sans problème. Ce qui fait craindre aux médecins les poursuites médico-légales et les conduits à pratiquer une médecine plus défensive.

Selon les spécialistes, il existe un ensemble de raisons qui expliquent l’augmentation du nombre de césariennes, par exemple, la présentation du bébé par le siège, qui est désormais un motif presque systématique de césarienne, la dystocie ou l’arrêt dans la progression du travail, l’interprétation des tracés des battements du cœur du bébé, etc. «Le monitoring fœtal ouvre la porte à de l’interprétation», expliquent-t-ils. Or, dès qu’un tracé laisse croire qu’il y a des troubles du rythme cardiaque, l’obstétricien est porté à intervenir. «Il pratiquera peut-être une césarienne plus rapidement que s’il avait simplement écouté le cœur au stéthoscope.»

Il faut noter que le sexe du médecin peut aussi avoir une incidence : les hommes médecins sont plus enclins à faire des césariennes que leurs consœurs, rapporte une étude parue en 2000 dans le Journal of Clinical Epidemiology. Ceux qui exercent dans les hôpitaux universitaires en font trois fois plus que leurs collègues féminines; ceux qui travaillent en pratique privée, 1,6 fois plus. Globalement, un homme médecin fera probablement 40 % plus de césariennes qu’une femme médecin.

Par NADINE KAVIRA

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