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Revue de presse de Santé tropicale

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Hôpitaux : Des médicaments indisponibles

L'Express | Maurice | 01/05/2007 | Lire l'article original

Stocks mal gérés, paperasserie administrative, “tiraillements” au sein du personnel. Cela expliquerait la pénurie de médicaments dans les pharmacies du secteur public. Un remède pour l’hypertension chez les femmes enceintes, un médicament anticancéreux, un comprimé destiné à faire baisser le taux de cholestérol… Ce ne sont là que quelques-unes des 35 catégories de médicaments qui, ces jours-ci, manquent à l’appel dans les hôpitaux. Si le ministère de la Santé rassure en expliquant qu’il existe toujours des substituts, ces pénuries résultant de plusieurs facteurs combinés ne sont pas pour rassurer les malades. D’autant que le risque de pénurie d’un antibiotique très utilisé se profile aussi…

Diabétiques et hypertendus ont récemment été confrontés à un manque médicaments en raison de la mauvaise qualité de ceux-ci. Aujourd’hui, ce sont d’autres catégories de malades qui font les frais de ceux que certains qualifient d’une “mauvaise gestion des stocks”. Ainsi, dans le cas du médicament traitant l’hypertension chez la femme enceinte, les commandes ont été passées trop tard. Et pour le médicament utilisé dans le traitement du cancer, la commande n’a pas encore été passée. L’anti-cholestérol, heureusement, sera très prochainement disponible.

En attendant, les hôpitaux ont recours à des grossistes du privé. Du coup, une source dans les milieux hospitaliers, indique que l’État doit payer trois à quatre fois plus cher que si ces médicaments avaient été achetés par la voie habituelle. Mais le ministère de la Santé dit de son côté acheter à “moins cher sur le marché” quand le besoin se faire sentir. Les médicaments pour le cœur, les anticoagulants nécessaires aux dialyses, sont ainsi achetés dans le privé. “Souvent, l’interruption du traitement médicamenteux pour les cardiaques ou pour les diabétiques, peut être à l’origine des complications. Et si l’hôpital ne peut obtenir des médicaments à travers son circuit”, soutient un pharmacien du secteur public.

“Machinerie grippée”

À ce sujet, le ministère de la Santé, concède qu’il a effectivement des pénuries qui résultent de “procédures administratives longues et rigoureuses.” Sans compter que des fournisseurs de médicaments ne respectent pas toujours leurs commandes, avance le ministère de la Santé. Est alors mise en cause : la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial.

Autre faiblesse montrée du doigt : les fréquentes tergiversations et “tiraillements” entre techniciens et administrateurs du ministère de la Santé. La procédure veut qu’il y ait une première réunion des techniciens, puis une réunion des administrateurs concernant l’achat du même produit. “Souvent à cause des questions des coûts, il y a des explications à fournir. Le dossier fait le va-et-vient. Résultat : toute la machinerie est grippée, causant ces retards inévitables”, soutient un ex-fonctionnaire qui travaillait sur ce genre de dossiers. À plusieurs reprises, la recommandation des techniciens a été rejetée. Et les procédures ont dû recommencer à zéro.

Cette “guéguerre entre fonctionnaires”, expliquent certains proches du dossier n’est pas étrangère au retard dans l’arrivée des cargaisons.

Loin d’être une fatalité du service public, ce manque pourrait trouver ses solutions avec l’application du Public Procurement Bill. Les dispositions de ce texte de loi devront permettre un ajustement au “good procurement practice” tel que préconisé par la Banque mondiale, l’Union européenne, entre autres. Dans ce contexte, les procédures d’achat des médicaments seront actuellement revues.

Gros gaspillage

Par ailleurs, le dédouanement des cargaisons de médicaments tarde. Plus de trois mois dans certains cas. “Pour des raisons administratives, une bonne quantité de médicaments sont bloqués en douane longtemps,” apprend-on dans les milieux de l’hôpital.

Cette même source indique que le gaspillage de médicaments dans les hôpitaux est important. La raison : le niveau de contrôle serait assez pauvre. La mauvaise qualité des médicaments est aussi l’origine de ces récentes ruptures de stocks. Hier encore, d’autres échantillons ont été envoyés en Afrique du Sud. D’autres seront analysés prochainement au laboratoire de Réduit. À noter que plusieurs catégories de médicaments, surtout ceux destinés aux diabétiques et aux hypertendus, sont envoyées systématiquement pour des tests.

Commentant la mauvaise qualité des médicaments qui avaient été utilisés pendant au moins un an dans les hôpitaux avant d’être enlevés du circuit, le président de l’Institut des consommateurs (ICP), Sahedin Mosadeq, ne mâche pas ses mots : “C’est révoltant. Et c’est inacceptable que lorsque le gouvernement a su cela, il n’a pas jugé bon d’informer le public dans un souci de transparence. C’est le droit des consommateurs à l’information qui a été lésé.” Mosadeq Sahebdin, qui explique avoir adressé une lettre aux autorités, souhaite aussi que le ministère de la Santé donne la garantie que des mesures seront prises pour assurer que les médicaments distribués dans les hôpitaux soient de bonne qualité.

Ce dernier estime en outre que l’on ne peut privilégier le concept de “lowest bidder” lorsqu’il s’agit de médicaments. Il revient à la charge avec sa proposition faite, il y a plusieurs années : celle de mettre en place un système de pharmacovigilance, pour la détection des effets secondaires médicaments. Et le ministère de la Santé de répliquer que tel est déjà le cas. Plusieurs séances de travail ont déjà eu lieu sur ce dossier.

Jane L. O’NEILL

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