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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/05/2007 | Lire l'article original
L’hôpital général de référence de N’Djili, c’est aussi le manque de fosses septiques, la fosse à placenta et l’incinérateur exposant la population voisine aux effets nocifs des déchets liquides et solides produits par cet hôpital. Les conditions de travail et d’hébergement sont devenues précaires. Les toilettes se vident sur la place publique. Seringues, trousses et poches de transfusion exposées à l’air libre.
Toutes ces doléances, présentées par le comité de gestion de l’ISTM, ont été soumises aux ministères de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la Santé dont les autorités ont effectué le lundi 7 mai 2007 une descente sur le lieu afin de s’imprégner de la situation. La délégation ministérielle était composée du vice-ministre à la Santé, Ferdinand Ntwa et de la vice-ministre à l’Esu, Marie-Madeleine Mienze. Du côté de l’autorité provinciale, on a noté la présence du vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Clément Bafiba, et du représentant des Travaux publics et Infrastructures (TPI).
Après l’entretien avec le comité de gestion de cet hôpital, Marie-Madeleine Mienze a émis le souhait de voir les TPI établir un état de besoins pour pouvoir évaluer le coût sur base du travail d’équipe avec le génie de l’hôpital. Pour le vice-ministre à la Santé, qui a précisé que la décision émane de hautes instances, cette visite vient baliser le chemin pour accélérer cette décision. Le ministère d’Etat à l’Enseignement supérieur est préoccupé par cette situation, d’autant plus que cet hôpital constitue un champ d’application de l’ISTM.
Profond malaise
Il sied de signaler la crainte du personnel médical de l’HGRN. Ce dernier espérait à une affectation directe à la nouvelle formation médicale qui vient d’être érigée. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Car, sur une liste affichée aux nouveaux bâtiments, les noms du personnel de l’HGRN n’y figurent pas. Ils pensent alors au chômage dès l’ouverture du « géant chinois ». Car, disent-ils, devant un beau bâtiment comme celui qui vient d’être construit, le choix des malades est clair. « Nous refusons le chômage par juxtaposition », nous ont-ils lancé à l’arrivée. Ils souhaitent donc la fusion de deux hôpitaux. Selon eux, deux hôpitaux de référence ne peuvent jamais fonctionner côte-à-côte.
Autre chose qu’ils déplorent, c’est le fait que les deux
hôpitaux portent le même nom, à savoir « hôpital
général de référence de N’Djili ». Il
y a donc risque des correspondances.
Du côté du « géant chinois », la fusion est
impossible étant donné qu’il s’agit de deux statuts
différents. C’est ce qu’a indiqué le docteur Bonganga
qui ajoute que les deux hôpitaux ne poursuivent pas les mêmes objectifs.
« Eux, ils sont la prolongation de l’université. Ils font
la recherche, l’enseignement et les soins. Si on doit réhabiliter
cet hôpital qu’on le fasse », a-t-il souligné.
Par Espérance Tshibuabua
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