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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 07/05/2007 | Lire l'article original
Cet équipement permettra de réaliser les examens du taux du CD4 dans le sang auprès des malades vivant avec le VIH/SIDA, avant qu'ils ne soient mis sous traitement anti-rétroviral. Cet automate de laboratoire permet également le suivi et l'évaluation du traitement du malade placé sous traitement anti-rétroviral. Pour l'utiliser, les agents de santé des trois départements sud du pays (Niari, Bouénza et Lékoumou) ont été formés en février à Dolisie.
« L'objectif pour le gouvernement, c'est d'assurer d'ici là des traitements et des soins gratuits aux personnes qui vivent avec le SIDA. Le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso, en janvier, avait déclaré la gratuité du traitement anti- rétroviral auprès des malades vivant avec le VIH/SIDA. Le gouvernement, notamment le ministère en charge de la Santé, se prépare à remplir les conditions nécessaires pour assurer effectivement des traitement gratuits aux personnes vivants avec le VIH, une gratuité qui ne peut s'appliquer que là ou les services existent. D'où l'obligation d'étendre ces services de prise en charge dans tout le pays », a indiqué le chef du Programme national de lutte contre le SIDA, le Dr. Valentin Michel Sapoulou, qui a remis ce matériel aux autorités sanitaires de Dolisie.
Beaucoup reste encore à faire, s'agissant notamment du bilan biologique, du suivi clinique et du traitement des infections opportunistes mais Dolisie est la première localité se trouvant dans un département en dehors de Brazzaville et Pointe-Noire, à recevoir cet équipement.
Le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville disposait d'un autre type d'appareil qui est tombé en panne. Actuellement, cet examen du taux de CD4 à Brazzaville est réalisé au laboratoire national avec un autre type d'appareil. Le fax compte du Centre hospitalier de Talangaï (6e arrondissement) tombé en panne, a été rendu opérationnel. « La volonté du gouvernement, à en croire Valentin Michel Siapoulou, est que chaque département soit équipé de ces structures ».
C'est le directeur général de la Santé, Damase Bozongo,
qui a remis officiellement cet automate de laboratoire transmis aux autorités
sanitaires en présence de l'administrateur député maire
de la ville de Dolisie, Jean-Michel Mavoungou-Ngot.
L'examen coûte 7 000 FCFA au Laboratoire nationale à Brazzaville
et au Centre hospitalier de Talangaï. A l'hôpital de référence
de Dolisie, il est fixé à 5 000 FCFA, en raison de sa situation
semi rurale, en attendant les directives définitives de la tutelle.
Jean Dany Ebouélé
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