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Le pays | Burkina Faso | 03/05/2007 | Lire l'article original
Le premier est la création d'un environnement favorable à l'expansion du mouvement de santé publique en Afrique francophone. Le deuxième objectif est l'organisation d'un réseau d'associations de santé publique et le troisième et dernier, l'élaboration d'un plan d'action. A ces différentes fins, des représentants d'associations nationales de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Tchad, du Cameroun, du Congo Brazzaville et du Burkina ont convergé à Ouaga.
Sous la direction du Pr Moumouni Rambré Ouiminga, ancien secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), facilitateur général de l'atelier, ils se sont familiarisés à travers des communications avec les enjeux régionaux communs en santé publique, les expériences et expertise d'associations de santé publique, les grandeurs et les misères d'un réseau. Les participants se sont aussi penchés sur les partenaires institutionnels potentiels du réseau à créer, ils ont élaboré les statuts du réseau en question et, enfin, concocté un plan d'action.
A l'ouverture de l'atelier dans la matinée du 27 avril, le président de l'Association burkinabè de santé publique (ABSP, une des organisatrices de l'atelier), Dr Mathias Somé, a relevé le retard qui est en train d'être rattrapé par l'Afrique francophone sur celle anglophone. Hasard ou coïncidence, l'atelier de Ouaga s'est tenu au moment où se déroulait à Dar es Salam en Tanzanie, une rencontre de revitalisation du réseau des associations de santé publique d'Afrique de l'Est, du Centre et du Sud comme l'a relevé le Dr Somé.
L'ambassadeur du Canada au Burkina, Louis Robert Daigle dont le pays est partie prenante de la rencontre à travers l'Association canadienne de santé publique (ACSP) et l'Agence canadienne de développement international (ACDI), a salué l'initiative de la création d'un réseau d'ASP. Cela est bien pensé vu que, et selon l'ambassadeur, le Canada a bâti son développement sanitaire en se fondant sur les principes de la santé publique au même titre que les autres pays développés. Le diplomate canadien a aussi dit sa certitude quant à un soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des pays industrialisés au réseau en gestation pour peu que celui-ci fasse, preuve de dynamisme.
Le représentant-résident de l'OMS au Burkina, Dr Amidou Baba-Moussa, a assuré les organisateurs de l'atelier de l'accompagnement de son organisation avant de donner le top de départ des travaux.
Par Séni DABO
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