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Mortalité maternelle et néonatale : Pourquoi ? Des spécialistes se sont réunis hier à Yaoundé pour recenser les causes de ces décès et trouver des solutions

Cameroon tribune | Cameroun | 09/05/2007 | Lire l'article original

C’est toujours aussi difficile de s’y faire. C’est toujours aussi révoltant de devoir l’accepter. Alors qu’elles en sont à donner la vie, certaines mères la perdent. Le comble, si l’on peut dire, c’est que souvent, la vie qu’elles viennent de donner s’éteint presque aussitôt. On parle alors de mortalité maternelle et néo natale. Chaque jour, dans les hôpitaux, même les plus outillés, des femmes décèdent en couches. Et il faut croire que l’on n’a toujours pas réussi à déterminer les causes, sans doute diverses, de ce phénomène là.

La tentation est en effet de croire, et ce n’est pas faux, que cela n’arrive surtout que dans les petits centres de santé ou les dispensaires de village. L’urgence de comprendre et de recenser les causes de cette mortalité sonne et c’est bien à cela que s’attellent les spécialistes réunis hier dans la salle de conférence du ministère de la Santé publique autour du thème : " Les audits des décès maternels et néonataux, au-delà des nombres ", sous la présidence du secrétaire général du Minsanté, Fru III Angwafor. C’était à l’occasion de la célébration de la journée africaine de réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

Le constat est clair et les chiffres le témoignent. Dans le monde, 585 000 femmes décèdent chaque année pendant la grossesse, l’accouchement ou pendant les 42 jours qui suivent la terminaison d’une grossesse. Au Cameroun, le taux de mortalité maternelle est de 669 pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité néonatale est 29 pour 1000 par an. Si l’on ramène ce calcul à une horloge, selon le Minsanté, à chaque minute dans le monde, 380 femmes deviennent enceintes, 190 de ces grossesses ne sont pas ni planifiées ni désirées, 110 femmes font une complication liée à la grossesse, 40 femmes ont un avortement à risque et une femme décède suites aux complications.

Pour Rostand Njiki, conseiller provincial de la santé de la reproduction du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) auprès du ministère de la Santé publique, chaque fois qu’une femme meurt à la suite d’un accouchement, il faut d’abord se poser la question de savoir ce qui est arrivé. Pourquoi est-elle morte ? Il ne suffit pas de dire que la femme est décédée à la suite d’un accouchement. Il faut chercher les indices, des causes médicales et non médicales. Pour lui, chaque décès maternel ou complication pouvant entraîner la mort est riche d’enseignements et peut fournir des indications sur les moyens pratiques de traiter le problème, comprendre pourquoi le problème perdure et ce qui peut être fait pour éviter les décès maternels et les cas de morbidité grave.

Avec le thème de cette journée, il faut comprendre que les audits sur les décès maternels, au niveau des structures sanitaires ainsi qu’au niveau de la communauté, offrent l’occasion d’entreprendre une analyse systématique et critique des causes des décès. Selon les exposants, les audits sur les décès maternels sont les principales méthodes existantes qui permettent de fournir des indications pratiques sur la façon d’obtenir des renseignements qui ont trait aux causes profondes et évitables des décès maternels. Le but des audits est de réduire la mortalité maternelle et la morbidité en améliorant la qualité des soins administrés et en amenant le changement de comportement au niveau des communautés. Ils permettent également de corriger les défaillances qui ont conduit ou entraîné la mort maternelle tant au niveau des politiques, des formations sanitaires, de l’individu, de la famille et des communautés en retraçant les faits.

Marthe BASSOMO BIKOE

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