Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'Express | Maurice | 08/05/2007 | Lire l'article original
Aujourd’hui, pour rassurer le public, les services administratifs du ministère de la Santé rencontrent l’Institut pour la protection des consommateurs (IPC) et tentent de désamorcer la bombe…
Entre-temps, le ministre de la Santé, Satish Faugoo, indique que dès qu’il a été mis au courant de cette affaire, il a réagi en exigeant que des tests soient effectués régulièrement pour des médicaments destinés aux maladies les plus répandues, dont l’hypertension, le diabète et l’asthme. Il voulait d’ailleurs faire le point sur la question des médicaments de qualité inférieure lors d’une déclaration parlementaire, mais n’a pu le faire. Une interpellation parlementaire de l’opposition sur le manque de médicaments n’a pas non plus été répondue, faute de temps.
Le Senior Chief Executive du ministère, Jaya Veerapen, a hier rencontré Mosadeq Sahebdin de l’IPC. “Une fois que le ministère a été mis en présence de ces analyses, ils ont demandé des explications aux fournisseurs. Des quatre laboratoires, trois contestent l’interprétation des résultats et le quatrième, la méthodologie du laboratoire. Ils ont l’intention de confronter le laboratoire sud-africain. Nous attendons les évolutions avant de nous prononcer”, soutient Mosadeq Sahebdin. Ce dernier insiste qu’il faut que cette question soit transparente pour éviter toute confusion dans le public.
Le ministère de la Santé envisage également d’avoir un second avis sur les résultats qui ont été effectués par le laboratoire de Pretoria, en Afrique du Sud. Ces médicaments analysés étaient destinés aux diabétiques, aux hypertendus, aux asthmatiques. Les anti-malaria et les anti-tuberculose ont aussi été analysés. La majorité des médicaments avaient déjà été utilisés, pendant au moins un an, au moment de leur retrait.
Une des failles importantes pour s’assurer de la qualité des médicaments a été le retard dans la mise en place d’un laboratoire de qualité. Toutefois, ce retard, causé par le manque de compétences, sera bientôt comblé. Cinq chimistes ont été recrutés et le projet d’un laboratoire à Réduit devra aboutir, très bientôt.
Le chef pharmacien du ministère de la Santé, Gérard Requin, déclarait hier que “l’assurance de qualité” a toujours été le souci du ministère : “Knowingly, nous n’allons pas offrir des médicaments qui ne sont pas bons aux patients. La politique d’assurance de qualité a été renforcée avec le ministre Satish Faugoo.”
De plus, il réfute l’argument faisant état du fait que les médicaments étaient achetés seulement au “lowest bidder” : “ C’est faux”, affirme-t-il. En attendant le dénouement de cette affaire, le public s’attend à être rassuré pour que jamais plus des médicaments en dessous de la qualité requise (sub-standard) ne leur soient proposés.
Jane L. O’NEILL
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux