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Cameroon tribune | Cameroun | 15/05/2007 | Lire l'article original
Dès l’annonce de cette mauvaise nouvelle, et compte tenu de l’important flux migratoire entre le Cameroun et le Gabon, notre pays a tout de suite donné l’alerte. Hier au ministère de la santé publique, les réunions succédaient aux réunions. M. Fru Angwafor III, le secrétaire général du ministère de la Santé publique, était au four et au moulin. Selon lui, notre pays a déjà pris d’importantes mesures de prévention : le système de surveillance épidémiologique a été renforcé, notamment au niveau des frontières terrestre, maritime et aérienne. Cependant, il n’y a pas lieu de créer une atmosphère de panique inutile, mais expliquer en quoi consiste la maladie, comment elle se manifeste, et surtout les mesures d’assainissement à engager pour l’éviter.
Selon les spécialistes rencontrés hier, le Chikungunya est assez proche du paludisme ; une simple piqûre du moustique porteur de cette maladie entraîne des douleurs atroces. La maladie se manifeste par une terrible fièvre, de violents maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires et une fatigue générale de l’organisme, sans oublier des éruptions cutanées. Les malades les plus atteints éprouvent aussi des troubles digestifs pouvant provoquer des nausées, des vomissements, voire des diarrhées.
L’année dernière déjà, cette maladie endémique qui sévit surtout là où règne l’insalubrité (mares d’eau stagnantes, boîtes de conserves vides ou vieux pneus usés…) a touché la moitié de la population de l’île française de la Réunion, soit 300.000 personnes. En quelques semaines, on a dénombré 254 décès. Pour l’heure, aucun cas de chikungunya n’a encore été diagnostiqué à l’institut pasteur du Cameroun ; aucun décès dû à cette maladie non plus n’a été enregistré chez nos voisins gabonais. Mais cela n’explique rien, et surtout ne réduit pas la dangerosité de la maladie. D’où la nécessité et l’urgence de supprimer dans nos grandes agglomérations toute poche d’insalubrité, de désherber autour des maisons, et de traiter notre environnement avec insecticides, si possible.
NDZINGA AMOUGOU
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