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Revue de presse de Santé tropicale

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La radiologie camerounaise pose son diagnostic : Les professionnels de cette technique médicale sont réunis les 17 et 18 mai à Douala, à l’occasion de leur sixième congrès

La nouvelle expression | Cameroun | 23/05/2007 | Lire l'article original

C’est la salle de conférences de l’hôtel Sawa à Douala qui a accueilli la rencontre. Rencontre regroupant près d’une centaine de médecins radiologues et technico-sanitaires. Dans le cadre du congrès de leur société, la Société camerounaise de radiologie, radiothérapie et imagerie médicale (Scrrim). Société qui a pour objectifs, entre autres, de promouvoir la saine pratique radiologique sur le triangle national, en assurant le contrôle qualité ; la formation continue de ses membres ; le partage d’informations entre praticiens.

Deux thèmes majeurs à l’ordre du jour de ce congrès. Le premier porte sur “ la problématique de la pratique de la radiologie au Cameroun ”. Le second, sur “ la nomenclature des actes de radiologie, harmonisation public-public et public-privé ”. Pour ce qui est du premier thème qui a connu une participation active de l’Ordre national des médecins et du syndicat des médecins, il a été question de rappeler aux praticiens, la nécessité de la bonne pratique, étant donné que le domaine reste sensible et demande précision et objectivité. Selon le professeur Joseph Gonsu, le président de la Scrrim, “ le territoire national est loin d’être servi en praticiens qualifiés en matière de radiologie ”. Le Cameroun entier ne compte qu’une quarantaine de radiologues dont une dizaine exerce à Douala, un peu plus d’une vingtaine à Yaoundé, deux à Ngaoundéré, un radiologue par villes à Maroua, Bafoussam, Limbé et Buea. Un décompte qui démontre à suffisance que, certaines grandes villes du Cameroun ne disposent même pas d’un seul radiologue.

Pourtant, le président de la Scrrim, autant d’ailleurs que tous les autres membres de cette société, ne cessent de faire état du “ caractère indispensable de l’apport de l’image médicale en matière de diagnostic et de thérapeutique ”. Ce qui a vraisemblablement favorisé l’incursion de plusieurs médecins sans expertise appropriée dans ce domaine hautement technique et complexe. Avec pour incidence que cette débrouillardise tend à être érigée en norme, au point où les spécialistes qualifiés ne sont plus très souvent considérés à ce titre.

Assainissement

Pour ce qui est du second thème, il a été en grande partie question du coût des examens de radiologie. Etant donné que, sans être un secret, les prix pratiqués dans ce secteur, très élevés, sans aucune grille, en témoignent les plaintes récurrentes des patients ces prix selon eux, épousent souvent les humeurs et les besoins financiers des praticiens. Lesquels praticiens mettent souvent en avant le coût élevé du matériel. D’où le souci de l’amortir au plus vite. La réflexion du jour intègre aussi l’harmonisation desdits prix, en tenant compte du pouvoir d’achat des populations.

A l’unanimité, les radiologues camerounais se reconnaissent, entre autres, coupables de légèreté dans le respect du code déontologique et éthique qu’ils ont envers leurs patients. Coupables aussi d’exercer hors compétence. Ce qui est assimilable, d’après eux, à une usurpation de titre. Toutes dérives que le professeur Fru F Angwafo III, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Santé publique a demandé, dans son propos à l’ouverture des travaux, à éradiquer au plus vite. Car, ces légèretés ne restent pas sans incidence sur la qualité du travail. Il a également exhorté les médecins généralistes à s’intéresser davantage à la formation de radiologues, histoire de juguler la pénurie.

Un vœu est resté également saillant, celui de “ faire de la radiologie camerounaise, une grande famille au sein de laquelle chaque membre pourrait exercer et s’exprimer librement, évoluant sur des bases saines et clairement établies ”, a émis le professeur Gonsu. Le prochain congrès est prévu dans deux ans.

Louis Blaise Ongolo

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