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Revue de presse de Santé tropicale

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Pr Joseph Gonsu : “Le radiologue ne traite pas le patient”

La nouvelle expression | Cameroun | 23/05/2007 | Lire l'article original

Le président de la Société camerounaise de radiologie, radiothérapie et imagerie médicale, parle de la nécessité de l’assainissement de la profession de radiologie au Cameroun. Dans votre exposé, vous avez dénoncé les praticiens illégaux… Cela découle du nombre pas très élevé de radiologues. Chez nous, la radiologie est encore une science nouvelle par rapport à la chirurgie, par rapport à la gynécologie que tout le monde connaît. Vu ce manque de radiologues, beaucoup de cliniques et autres praticiens s’équipaient et exerçaient. Aujourd’hui, nous pensons au niveau de la Société camerounaise de radiologie, radiothérapie et imagerie médicale (Scrrim) et de la faculté que c’est une discipline assez pointue. Les erreurs peuvent mettre en danger la vie du malade. Nous disons que la radiologie doit être pratiquée par ceux qui ont suivi une formation.

Quels sont les dangers de cette pratique illégale ?

Les mauvais diagnostics. Le bon diagnostic conduit au bon traitement. Si vous dites à un malade qu’il a une tumeur dans la tête, alors qu’il n’a rien et qu’on va lui ouvrir le crâne, C’est très mauvais. De la même manière, si vous passez à côté d’une grossesse extra-utérine et que la malade meurt, parce que vous n’étiez pas habitué aux images, c’est pas bon du tout. C’est l’occasion de rappeler que ce n’est pas le radiologue qui traite le patient. C’est un référant. Il y a un médecin demandeur. Le clinicien qui examine le malade, qui demande l’examen. Et le malade va vers le radiologue qui peut faire ces examens dans tous les domaines.

Et que dit la loi sur ces cas ?

Nous ne parlons pas encore en terme de loi. Au cours de ce congrès, nous avons engagé un dialogue avec l’Ordre national des médecins, en présence des responsables du ministère de la Santé. C’est un dialogue qui doit se poursuivre. Parce que, le problème ne se pose pas seulement au sein de la radiologie. Nous avons eu le courage de poser ce problème en premier. Mais, c’est un problème que vous allez rencontrer dans tous les domaines. Je veux dire que, les gynécologues se plaignent aussi que tout le monde entre dans cette discipline. Pareil pour les chirurgiens. C’est dû au manque de spécialistes. Evidemment, le malade qui est à Kousseri ou à Yokadouma, ces zones reculées, et qui doit faire une radio, on ne va pas demander à un radiologue de quitter Douala ou Yaoundé et d’aller interpréter. Mais, lorsque, dans une ville, vous avez suffisamment de spécialistes, il est nécessaire que seuls ces spécialistes fassent leur travail.

Quelle est la différence entre radiologie, scanner et échographie ?

Disons que le terme radiologie est un terme générique qui englobe un certain nombre de modalités d’examens. Ce qui fait, aujourd’hui, qu’on parle beaucoup plus d’imagerie médicale. C’est-à-dire des modalités qui concourent à la production de l’image. L’imagerie médicale comporte ce qu’on va appeler la radiographie standard que tout le monde connaît, qui se pratique, par exemple, sur la main, le genoux, le thorax, etc. Pour ce qui est du scanner, c’est le même tube qui produit les rayons X, mais sur lequel on adjoint un ordinateur qui permet de mesurer l’intensité. Quant à l’échographie, c’est des ultra-sons. Une modalité différente, mais qui produit elle aussi des images.

Le matériel de plus en plus désuet dans nos hôpitaux et cliniques est-il propice à des résultas fiables ?

Actuellement, le parc de matériel radiologique du Cameroun est en train d’être pratiquement rénové. Il y a dix ans, on avait un scanner. Actuellement, on en a une dizaine. Le Cameroun est dans le peloton de tête en Afrique noire, pour les équipements en radiologie. Mais, il faut dire que ces équipements évoluent très vite. C’est pour cela qu’on souhaite des regroupements, pour que, ensemble, on puisse créer des plateaux techniques de haut niveau ou des pôles d’excellence. Parce que, au-delà de l’acquisition du matériel, il y a la maintenance.

Propos recueillis par Louis Blaise Ongolo

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