Quelles leçons, un programme marocain national de lutte contre les maladies cardiovasculaires peut-il tirer de cette haute référence dans les maladies cardiovasculaire ? Ces données feront-ils l’objet de conférences d’actualités pour les médecins marocains ? Plusieurs associations et société de formation médicale continue sont interpellées : la société marocaine de cardiologie, le collège des maladies cardiaques, la société marocaine d’athérosclérose ainsi que le 7ème congrès panarabe d’endocrinologie et de diabète, qui se tiendra au Maroc, du 4 au 7 mai 2006.

De quoi s’agit-il ? les médecins traitant des patients ayant fait un infarctus du myocarde aigu peuvent désormais recourir à une stratégie plus efficace pour fluidifier le sang, grâce à un médicament dont le nom scientifique est l’énoxaparine, et empêcher ainsi que des caillots sanguins ne se reforment dans les artères du cœur.
D’après les données de l’essai mené par l’équipe du Brigham and Women’s Hospital, l’utilisation de cette nouvelle thérapeutique permet une réduction significative des récidives d’infarctus du myocarde ou de décès. Toutes ces données, ont été présentées à l’occasion du 55ème congrès annuel de l’American collège of Cardiology (ACC), qui a tenu ses travaux à Atlanta du 12 au 14 mars 2006.

Autre actualité de pointe : Les résultats de la première étude internationale de grande envergure visant à évaluer la prévalence de l’obésité abdominale chez plus de 170 000 patients confirment qu’un tour de taille élevé est associé aux maladies cardiovasculaires, indépendamment de l’âge et d’autres paramètres classiques ; L’étude intitulé International Day for the Evaluation of Abdominal Obesity (IDEA ou journée internationale d’évaluation de l’obésité abdominale), portant sur un échantillon de plus de 6000 généralistes de 63 pays, souligne la très forte prévalence de l’obésité abdominale dans le monde parmi les sujets qui consultent un médecin dans un contexte de soins primaires...
"L’étude IDEA confirme l’intérêt de la mesure du tour de taille, au même titre que des mesures couramment utilisées à l’heure actuelle comme l’Indice de masse corporelle (IMC), la pression artérielle, le taux de glucose et de lipides dans le sang, pour identifier les patients exposés à un risque cardio-métabolique accru qui consultent dans un contexte de soins primaires, a déclaré le Dr Steve Haffner, professeur de médecine au Health science Center de l’Université du Texas à San Antonio et membre du Comité exécutif de l’étude IDEA.

Dr Anwar CHERKAOUI

Lire l'article original