A la mi-2007, le financement du Fonds mondial couvre les coûts de traitement de la moitié des deux millions de personnes séropositives des pays à revenu faible ou intermédiaire recevant des médicaments antirétroviraux.

Dans un rapport rendu public récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida indiquaient que 28 % des quelque 7,1 millions de personnes qui en auraient besoin avaient effectivement accès aux traitements contre le SIDA.

L’engagement des pays riches encourage

Neuf millions de cas de tuberculose sont signalés chaque année dans le monde. L’OMS évalue à 1,7 million le nombre de décès liés à cette infection. Le chiffre de 30 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide financées par le Fonds mondial représente une augmentation de 165 % par rapport à la mi-2006. La mise en route de programmes contre le paludisme dans un certain nombre de pays a permis de faire chuter, parfois de 50 %, la mortalité infantile liée à cette maladie.

Avec 3 000 décès quotidiens, selon l’Unicef, le paludisme représente à lui seul 20 % des causes de mortalité infantile dans le monde.

A quelques jours du sommet du G8 en Allemagne, qui a inscrit à son ordre du jour la lutte contre la pandémie de SIDA, ces chiffres devraient encourager les pays les plus riches à approfondir leur engagement dans le financement des projets contre les grandes pandémies.

“Les programmes soutenus par le Fonds mondial permettent de sauver 3 000 vies par jour et ont déjà sauvé 1,8 million de vies”, affirme Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds. Le Fonds avait été créé lors du sommet du G8 à Gênes, en 2001. Il a depuis accordé 450 dons dans 136 pays. Il a pour objectif de tripler ses ressources annuelles en les portant à 6 milliards de dollars par an.

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