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Revue de presse de Santé tropicale

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Ministère de la Santé | La fuite des cerveaux : l’hémorragie continue

Iwacu | Burundi | 05/10/2023 | Lire l'article original

Un salaire maigre qui est resté inchangé depuis 2009, des heures supplémentaires et les heures de nuit prestées qui n’ont pas été prises en compte par la nouvelle politique salariale, un diplôme non valorisé, un plateau technique et les infrastructures non adaptés pour certains médecins spécialistes. Quelques raisons qui poussent certains médecins à quitter les hôpitaux.

Le départ des médecins, tant généralistes que spécialistes à l’étranger reste une évidence et continue à une allure inquiétante. Répondant aux questions des députés, mardi 19 septembre, Dr Sylvie Nzeyimana, ministre de la santé a fait savoir que l’enquête menée dans 80 hôpitaux a montré que 130 médecins avaient quitté le pays en trois ans.

Ce départ massif des médecins laisse un vide dans différentes structures sanitaires. Et ce sont les patients qui en souffrent doublement. Pour certains, le nombre des départs donné par la ministre de la Santé est loin de refléter la réalité sur terrain.

« Hier, je me suis rendu à l’hôpital communal, mais je n’ai trouvé aucun médecin. C’est pourquoi je suis venu ici à Bujumbura pour me faire soigner », raconte, un peu désolé, V.N., un patient venu de la commune Mubimbi, dans la province de Bujumbura rencontré au Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge.

Pour d’autres patients, ce phénomène est inquiétant car, déplorent-ils, ils se retrouveront dans l’incapacité de se faire soigner. « Si des médecins spécialistes partent à l’étranger, nous serons obligés d’aller nous faire soigner à l’étranger, du moins pour ceux qui en seront capables », s’inquiètent-ils.

Ils demandent au gouvernement d’améliorer les conditions de vie et de travail de ces médecins afin que ces départs diminuent.

Les raisons sont diverses

Pour Dr Vincent Ndayizigamiye, président du syndicat national du personnel de la santé (Synapes), le départ des médecins est une évidence. Et de déplorer qu’il y a beaucoup d’hôpitaux qui n’ont plus de médecins. Il énumère les causes qui poussent ces médecins à s’orienter ailleurs « La cause majeure est ce maigre salaire qui ne parvient plus à les faire vivre du 1e au 30 du mois, compte tenu du coût actuel de la vie ».
Un salaire, déplore-t-il, qui ne tient pas compte des activités du médecin, des heures de prestations, de la complexité des risques de soins de santé. « Le salaire d’un médecin est resté stagnant, inchangé depuis 2009 et avoisine les 500 mille BIF ». Il précise que certains vont à l’étranger, dans les ONG, dans les hôpitaux privés, et d’autres font leurs propres affaires.

Même constat amer du côté de Mélance Hakizimana, président de la Fédération nationale des syndicats du secteur de la santé (Fdss). Il informe que ce ne sont pas les médecins seulement qui quittent, mais aussi les autres professionnels de la santé même si ce n’est pas senti de la même façon. Et de faire observer : « Tous les prix des biens de première nécessité ont monté exponentiellement, mais les services rendus par le fonctionnaire burundais ne sont pas valorisés, alors qu’en principe, les salaires devraient être fixés en fonction du coût de la vie. Avec le salaire actuel, les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits et on doit courir ici et là pour voir si on peut avoir le minimum pour la survie. »

Par ailleurs, ajoute Dr Ndayizigamiye, les médecins nourrissaient leurs espoirs par rapport à la nouvelle politique salariale. Mais il souligne que leurs espoirs se sont vite estompés : « Les heures supplémentaires et les heures de nuit prestées par le personnel médical n’ont pas été tenues en compte. Ces heures ne sont pas payées. Ce qui décourage les médecins. »

Mélance Hakizimana épingle lui aussi le nouveau statut général des fonctionnaires. Il observe que la spécificité du secteur de la santé n’a pas été prise en compte : « Les prestataires de soins sont rémunérés comme les autres fonctionnaires, malgré les heures supplémentaires prestés et le risque encouru reconnu internationalement. »

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