Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Infomed | Sénégal | 04/11/2023 | Lire l'article original
La ministre de la Santé et de l’Action sociale a salué l’implication des acteurs communautaires, parfois dans les endroits les plus reculés du pays, dans la lutte contre l’onchocercose avec des « résultats palpables ».« Je tiens à saluer le travail de base que les acteurs communautaires ont fait depuis 33 ans et aujourd’hui, nous avons des résultats palpables », a dit Marie Khemesse Ngom Ndiaye lors d’une conférence de presse, vendredi, au terme de la première réunion du Réseau mondial pour l’élimination de l’onchocercose (GONE) qui s’est tenue à Saly du 1er au 2 novembre.
Le Sénégal est le deuxième pays d’Afrique après le Niger à soumettre un dossier à l’Organisation mondiale de la sante pour vérifier l’élimination de la transmission.Plusieurs campagnes de distribution de masse du médicament « ivermectine » y ont été organisées grâce à une forte volonté politique avec le soutien des partenaires techniques et financiers, selon la ministre.« Il y avait les professionnels de santé purement technique (…) mais il s’agissait de voir comment faire pour aller dans les zones les plus reculés, il fallait donc l’implication des acteurs communautaires », a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que ces acteurs communautaires « connaissent très bien les localités », soulignant qu’en termes de campagne, « il faut connaître la zone pour pouvoir la quadriller et revenir pour les rendez-vous manqués ».L’onchocercose (également connu sous le nom de cécité des rivières) est la 2e cause infectieuse de cécité après le trachome. Elle est classée parmi les maladies tropicales négligées (MTN).« Elle peut provoquer des démangeaisons intenses, des éruptions cutanées, une décoloration de la peau, une déficience visuelle et des maladies oculaires conduisant à une cécité permanente », a expliqué Yao Sodahlon, directeur du programme de don de Mectizan (ivermectine).Ibrahima Socé Fall, directeur du programme mondial OMS-MTN, a relevé l’importance de »protéger les résultats déjà obtenus ». Il a plaidé aussi pour l’implication de tous les autres secteurs mais surtout l’appropriation des mesures de prévention et de lutte par les communautés.
En plus du secteur de la santé, d’autres acteurs sont venus en renfort avec l’hydraulique rurale à travers notamment la construction de forages pour permettre aux habitants des villages d’avoir accès à l’eau potable.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux