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The Conversation | France | 21/12/2023 | Lire l'article original
En 2022, la «variole du singe» (en anglais monkeypox), a fait brutalement irruption sur la scène internationale. Rebaptisée mpox par l’Organisation mondiale de la Santé, cette maladie est causée par un virus appartenant à la même famille que celui de la variole (officiellement déclarée éradiquée en 1979, grâce à la vaccination). Comme la variole, elle se traduit par de la fièvre et une éruption cutanée, quoique moins sévère.
Le premier cas humain de mpox a été détecté en 1970 en République Démocratique du Congo (RDC), dans le contexte des campagnes d'éradication de la variole. La maladie est depuis endémique en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest.
Longtemps resté relativement peu connu, voire négligé, le mpox (la variole du singe) s’est retrouvé sous la lumière des projecteurs suite à une dissémination mondiale de la maladie, en mai 2022.
Un an et demi plus tard, si l'épidémie s'est calmée dans les pays occidentaux, les deux souches connues du virus à l’origine de la maladie continuent à circuler en Afrique, et le nombre de cas humains est en augmentation. Avec quelles conséquences et quels risques, à l’échelle de ce continent et au-delà ?
La maladie due au virus mpox est une zoonose, autrement dit une maladie qui circule entre les animaux et les humains. On soupçonne de petits écureuils arboricoles ou d'autres petits rongeurs d'être les réservoirs du virus. La maladie devait initialement son nom au fait que le virus qui la cause avait été isolé pour la première fois chez des primates captifs, en 1958 au Danemark.
La transmission secondaire entre êtres humains est connue pour se faire de plusieurs façons : par contact cutané ou muqueux, par contact avec l'environnement contaminé ou le linge, ou par contact respiratoire de type gouttelettes.
La sévérité clinique et la létalité de la maladie varient selon la souche de virus mpox impliquée (on parle de « clade viral »), ainsi qu’en fonction des capacités de soins du pays. Le clade I, qui sévit en Afrique centrale, est responsable d'une présentation clinique sévère et d'une létalité se situant aux environs de 10 %, tandis que la létalité associée au clade II, qui circule en Afrique de l'Ouest, est approximativement de 1 %.
Depuis les années 1990, on constate une majoration du nombre de cas humains de mpox en lien avec le clade I. Les cas impliquant le clade II sont quant à eux en augmentation en Afrique de l'Ouest depuis les années 2000.
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