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Unicef | Afrique | 07/03/2024 | Lire l'article original
NEW YORK, le 8 mars 2024 – Plus de 230 millions de filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales féminines, d’après un nouveau rapport publié par l’UNICEF aujourd’hui. Selon les nouvelles estimations mondiales figurant dans ce rapport, le nombre total de victimes est en hausse de 15 % par rapport aux données publiées il y a 8 ans, ce qui signifie que 30 millions de filles et de femmes supplémentaires sont touchées par ce problème.
Publiées à l’occasion de la Journée internationale des femmes, ces données montrent que le rythme des progrès pour mettre fin aux mutilations génitales féminines reste lent, qu’il ne parvient pas à suivre le rythme de la croissance démographique, en particulier dans les pays où cette pratique est la plus répandue, et qu’il est bien trop insuffisant pour atteindre l’objectif de développement durable des Nations Unies d’éliminer les mutilations génitales féminines d’ici à 2030. En effet, pour concrétiser cet objectif, il faudrait progresser 27 fois plus rapidement à l’échelle mondiale.
« Les mutilations génitales féminines ont des effets néfastes sur le corps des filles, assombrissent leur avenir et mettent en péril leur vie », affirme Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « On observe par ailleurs une tendance inquiétante : les filles font l’objet de cette pratique préjudiciable de plus en plus jeunes, souvent avant leur cinquième anniversaire, ce qui réduit encore davantage notre fenêtre d’intervention. Nous devons redoubler d’efforts pour mettre fin à ce terrible problème. »
Ce rapport, intitulé Genital Mutilation: A Global Concern (Mutilations génitales féminines : un problème mondial), constitue la compilation statistique la plus récente à ce jour sur les mutilations génitales féminines, une pratique qui bafoue les droits humains des filles et des femmes et qui peut laisser des séquelles physiques, psychologiques et sociales permanentes. Il montre que le continent africain est le plus touché (144 millions de filles mutilées), suivi par l’Asie (80 millions) et le Moyen-Orient (6 millions) – sans compter les victimes supplémentaires dans d’autres régions du monde, au sein des petites communautés se livrant encore à cette pratique ou de certains pays d’accueil.
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