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Revue de presse de Santé tropicale

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Tuberculose : Malgré la gratuité du traitement, 60.000 décès par semaine

Le patriote | Côte d'Ivoire | 23/03/2006 | Lire l'article original

Malgré la gratuité du traitement, la tuberculose continue de décimer l’humanité. Si la lutte contre cette maladie n’est pas renforcée, il y aura d’ici 2020, un milliard de nouvelles personnes infectées par le Bacille de Koch, 200 millions de personnes malades de la tuberculose et 35 millions de décès parmi les nouveaux malades de la tuberculose. Ce tableau sombre et alarmant a été dressé par le chef de Service de prise en charge et de renforcement des capacités à la direction de Coordination du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), le professeur Domoua Kouao, à Sanofi Pasteur (Abidjan).

Docteur Kouao, relève que la situation de la tuberculose, dans le monde, inquiète : 10 millions de nouveaux cas par an dont 95 % dans les pays en développement. Et 3 millions de décès par an. Soit 60.000 décès par semaine dont 10 % d’enfants. «La tuberculose est une maladie dangereuse. Elle tue. Elle est la première cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne», précise le chef de service de prise en charge du Programme national de lutte contre la tuberculose. Le nombre de cas de tuberculose est en nette progression en Côte d’Ivoire. Cette augmentation est liée à plusieurs facteurs : l’infection àVIH/SIDA ; la paupérisation de la population, le retard de dépistage des cas de tuberculose, les migrations des populations. S’y ajoute la situation socio-politique du pays.

20538 cas de tuberculose dépistés
Les populations ivoiriennes se font difficilement dépister. En 2004, seulement 20538 cas de tuberculose ont été dépistés en Côte d’Ivoire. Soit un taux de 48 %. Les 52 % échappent selon Dr. Domoua au système de santé. 18035 cas ont été découverts. Soit un accroissement annuel de 12 %. En tout, le nombre de tuberculeux s’accroît en terre ivoirienne. A Bouaké, dans la zone des Forces Nouvelles par exemple, il y avait 900 malades de tuberculose en 2004. Avec l’ouverture du Centre antituberculeux (CAT) de Bouaké, nombre de personnes se résignent à aller se faire dépister. Ils attendent que la maladie les ronge davantage avant de se présenter dans un C.A.T. Il faut noter que la tuberculose a un impact négatif sur l’économie de l’Etat. Elle frappe, a en croire Dr Domoua, les sujets de 15 à 45 ans, diminuant ainsi la production de la force de travail du pays. Le pourcentage élevé des malades de la tuberculose, dans les nations pauvres, signifie : une force de travail malade, un fardeau supplémentaire sur les services de santé débordés, un accroissement économique entravé. Et une pauvreté accrue au sein des populations. La lutte contre cette maladie dévastatrice s’impose. Elle permettra de réduire la pauvreté au niveau individuel et national, empêchera la propagation de la maladie dans la communauté. Cette lutte évitera des morts dues à la tuberculose et augmentera les capacités productrices de l’économie nationale.

Transmission des bacilles tuberculeux
Les bacilles de Koch sont transmis par voies aériennes : les toux et les éternuements. Les crachats d’un tuberculeux contaminent aisément». Un tuberculeux non traité contamine 10 à 15 personnes. Le tuberculeux pulmonaire est reconnu lorsque ses crachats contiennent les bacilles de Koch (BK). Le patient fait une toux chronique supérieure à trois semaines. Frappé par une fatigue notoire, le patient manque d’appétit et fait une fièvre nocturne. Et maigrit considérablement.

Rapports entre la tuberculose et le VIH
La tuberculose est la première infection opportuniste au cours de l’infection à VIH/SIDA. Elle est également la première cause de décès des personnes vivant avec le VIH/SIDA/(PVVIH). Ces maladies sont baptisées ‘’le couple maudit’’. Selon Dr. Domoua, le VIH est le plus puissant facteur de développement de la tuberculose ; donc, il faut nécessairement mener une lutte conjointe contre les deux fléaux.

Traitement de la tuberculose
La tuberculose se guérit. Son traitement permet de diminuer rapidement le nombre de BK dans les crachats. En deux jours de traitement par exemple, le nombre de bacilles est divisé par 10 à 25. Il n’y a plus de risque de contamination après deux semaines de traitement. Et la durée du traitement est de 6 mois. L’examen de crachat, pour vérifier si la maladie est complètement guéri, intervient les 2e, 4e et 6ème mois. Le moins qu’on puisse écrire, c’est que la tuberculose se guérit en six mois. Les populations doivent faire un dépistage précoce pour éviter cette maladie dangereuse. Soulignons que la journée mondiale de la tuberculose est célébrée le vendredi 24 mars 2006. Le thème de cette année est «Agir pour la vie. Vers un monde sans tuberculose». En Côte d’Ivoire, la cérémonie officielle se déroulera au Centre pilote de Port-Bouët (Abidjan).

Anzoumana Cissé

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