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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Avele Willi Mbarga : "Un problème de mentalité". Pour le Dr Avele Willi Mbarga, le coût du suivi médical est abordable

Cameroon tribune | Cameroun | 12/01/2006 | Lire l'article original

En quoi consiste le suivi d’une grossesse ?
Le suivi d’une grossesse répond à un processus. De manière générale, il s’agit de visites mensuelles, destinées à se rendre compte du bon déroulement de la grossesse, après un bilan prénatal préalable. Nous recherchons en général certains maux, infections et autres dispositions innées ou acquises, qui pourraient entraîner des complications.

Quels sont les problèmes les plus récurrents ?
Il n’y en a pas de spécifiques. Mais les cas d’anémie, d’infections sexuellement transmissibles, de grossesses extra-utérines, ou de mauvaise hygiène reviennent généralement. En plus des échographies et autres dispositions médicales, nous donnons des conseils aux femmes, surtout aux primipares. C’est essentiel, car beaucoup de fistules (sortes de plaies profondes sur les zones génitales ou péri génitales) résultent de ces problèmes d’hygiène. En outre, les femmes enceintes doivent absolument éviter certaines infections. De manière plus générale, les complications qui peuvent survenir lorsqu’une grossesse n’a pas été suivie interviennent au moment de l’accouchement. Les cas de mauvaise présentation : en siège, en épaule ou en pied, lorsqu’ils sont détectés à temps, peuvent être mieux traités. On peut par exemple faire pivoter l’enfant, ou classer la mère dans les cas à haut risque. Pourtant, ces dispositions ne sont possibles que si la mère a bien fait ses échographies et ses visites.

Quels sont les risques qu’elles encourent lorsqu’elles ne se soumettent pas à cette formalité ?
Les dangers sont énormes. Dès les premiers signes de grossesse, il faut savoir si c’est bien un enfant qu’on porte. Ensuite, il faut suivre l’évolution de l’enfant. Traiter les maladies qui peuvent entraîner la mort du bébé et/ou de sa mère. Par exemple, si une femme fait entre 38 et 39° de fièvre au tout début de sa grossesse, l’enfant est presque condamné à mourir. C’est pourquoi nous recommandons aux femmes enceintes de prendre de la quinine et même le sérum antitétanique. Ce dernier protège le bébé, même après sa naissance.

Pourtant certaines femmes ne sentent pas la nécessité de s’y soumettre…
C’est vrai. Certaines justifient leurs réticences par le manque d’argent. Pourtant, dans les hôpitaux et même les cliniques privées, les prix pratiqués sont plutôt abordables. Je prendrais le cas de mon établissement. Le bilan prénatal coûte 3 000 F, et les visites mensuelles 1 000 F chacune. Certaines mères, c’est vrai, vont préférer acheter un kilo de viande à leurs enfants, plutôt que de se soumettre à ce payement. Et puis, une femme multipare se dira que si ses premiers accouchements se sont bien passés, il n’y pas de risque. Pourtant, les grossesses se suivent et ne se ressemblent pas. Au départ, il y a donc un problème de mentalité, que la pauvreté ne fait qu’exacerber.

Serges Olivier OKOLE

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