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L'essor | Mali | 18/10/2007 | Lire l'article original
Selon, le Pr Abdel Kader Traoré, directeur général du CNAM,
le centre a été créé sur les cendres de l'Institut
Marchoux qui relevait de l'OCCGE. Sur la base des bons résultats engrangés
dans la lutte contre la lèpre, l'État a décidé de
capitaliser les acquis de la défunte structure et d'élargir la
prise en charge à d'autres maladies, a expliqué Abdel Kader Traoré.
Le CNAM est un centre de recherches qui dispose d'un laboratoire de pointe :
le centre de développement des vaccins (CVD-Mali). Dans cette unité,
les visiteurs ont apprécié la qualité des analyses biomédicales
et de la recherche sur les vaccins. Le CNAM possède également
une unité biologie en charge de la formation, de la recherche et de l'appui
technique. Cette unité assure les analyses biologiques des protocoles
de recherche et de soins hospitaliers. Dans ce laboratoire, les analyses sont
gratuites pour les malades de la lèpre.
A Samanko, se trouve le centre pour invalides de la lèpre. Il accueille actuellement 6 malades entièrement pris en charge. Ils seront 10 en janvier prochain, a indiqué Goulou Moussa Traoré, le président de l'Union malienne Raoul Follereau. Créé dans les années 1980, le centre pour invalides de la lèpre reçoit une subvention annuelle de 6 millions de l'Association devenue aujourd'hui Fondation française Raoul Follereau. Samanko abrite également un centre post-cure destiné aussi à accueillir les malades blanchis de la lèpre et à faciliter leur réinsertion socioprofessionnelle. Les blanchis de la lèpre recevaient, dans certaines situations, des bœufs, une charrue et un fonds de 200 000 Fcfa.
De nos jours les responsables de l'Union malienne Raoul Follereau sont confrontés à autre casse-tête : d'anciens malades blanchis qui avaient regagné leurs villages respectifs sont revenus créer le village de Samanko 2. Eux aussi comptent sur le soutien de l'Union malienne Raoul Follereau (UMRF) qui n'a pas les moyens de faire face à toutes les attentes. Pour surmonter ces difficultés, l'UMRF initie des projets au nom des malades et les soumet à des bailleurs de fonds. Goulou Moussa Traoré a expliqué, à cet effet, que deux projets ont été déjà financés pour les malades. En outre, la Fondation Raoul Follereau a accordé un fonds de 7 millions de Fcfa à l'UMRF. Les crédits alloués aux malades pour financer des micros projets sont prélevés sur ces fonds. Le taux de recouvrement de ces prêts est actuellement d'environ 90%.
L'opération porte ouverte a permis aux journalistes et au grand public de comprendre la lèpre et d'en mesurer les conséquences dans notre pays.
B. DOUMBIA
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