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L'Express | Maurice | 16/11/2007 | Lire l'article original
L’existence de mutations virales avait été identifiée dès le printemps 2006. Les recherches entreprises dans l’hémisphère Sud avaient alors montré que les exemplaires du virus qui en étaient porteurs avaient tendance à diffuser beaucoup plus rapidement que ceux qui ne l’étaient pas et supplantaient ces derniers.
Une de ces mutations modifiait l’expression d’une protéine impliquée dans l’adhérence du virus à la paroi de l’appareil digestif du moustique tigre.
L’hypothèse avait alors été avancée que cette mutation pourrait constituer une adaptation du virus à son vecteur. Cette idée est aujourd’hui confirmée à partir de travaux menés sur différentes souches virales par l'équipe dirigée par Anna-Bella Failloux et Marie Vazeille (Institut Pasteur de Paris). Les chercheurs ont démontré que le virus mutant avait une meilleure capacité à passer à travers le tube digestif du moustique et que les insectes le transmettaient deux fois mieux que le virus normal. Ces différences «pourraient en partie expliquer le caractère explosif de l’épidémie de 2006», avance Anna-Bella Failloux.
Ce travail prouve également que deux jours suffisent pour que le virus, quelle que soit sa souche, atteigne les glandes salivaires d’Aedes albopictus. Ce qui implique une démoustication rapide en cas d’épidémie de chikungunya.
© Le Monde 2007
Distribué par The New York Times Syndicate
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