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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le pays | Burkina Faso | 05/02/2008 | Lire l'article original
Est-ce pour résoudre ce problème que l'arrêté n°08-008 du 14 janvier 2008 fixant la liste des produits soumis au contrôle du LNSP et celle relevant de l'IGAE a été prise ? Si tel est le cas, permettez, Excellence, de vous dire que cela est en- deçà de nos attentes et pour causes :
Savez-vous, Excellence, quelle procédure est en usage actuellement dans ce laboratoire ? Lorsque votre marchandise arrive en douane, le laboratoire prélève des soi-disant échantillons et vous délivre une dizaine de minutes plus tard un document dont la teneur suit : "Certificat de contrôle provisoire de qualité."
En attendant les résultats définitifs des contrôles de conformité ou de qualité sanitaire, le Laboratoire national de santé publique autorise, par le présent certificat, la poursuite des formalités douanières pour les produits ci-après référencés (gros n..., voir pièces du dossier ci-joint), conformément aux dispositions du décret n°478/2003/PRES/PM/MS du 22 septembre 2003, de ses arrêtés d'application, et en exécution des procédures d'assurance qualité de l'établissement".
Où se trouve le contrôle de qualité ?
Muni de ce fameux document, vous faites sortir vos marchandises de la douane et vous les écoulez tranquillement. Le certificat définitif vous sera remis peut-être plus tard quand votre stock sera complètement épuisé. Où se trouve alors ce contrôle qualité qui coûte tant ?
Nous ne comprenons pas qu'en fonction de ce que vous importez vous devez vous rendre soit au ministère de la Santé, soit au ministère du Commerce. Un commerçant est un commerçant et de ce fait, doit aussi avoir un ministère de tutelle avec qui il doit résoudre ses problèmes. Nous ne sommes donc pas d'accord pour être ballottés au gré des intérêts de tout un chacun.
Il paraît que s'il a été fait fi de la tutelle du ministère du Commerce, c'est parce que pour résoudre les problèmes financiers du laboratoire, l'un a utilisé son ancienneté et son rang dans le gouvernement pour extorquer à l'autre, plus jeune (moins d'un an dans le gouvernement), sa prérogative.
Si tel est le cas, Excellence, nous refusons d'être la vache à lait de certaines structures et vous prions d'agir maintenant pour ne pas encourager cette pratique qui consiste à mettre sur le dos du commerçant toute banqueroute. Nous vous prions d'intervenir pour arrêter ce phénomène en vogue qui consiste, sans vergogne, à copier ou à retirer les prérogatives des autres.
Nous pensons qu'au lieu de retirer sans scrupules les activités des autres, chaque structure se doit de réfléchir, d'innover, de trouver autre chose. C'est cela, le travail d'un cadre et le seul chemin vers le développement.
Un de vos credos est l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Pour vous paraphraser, nous disons au travailleur un seul ministère de tutelle donc aux commerçants leur ministère du Commerce.
Tout en sachant que vous nous prêterez une oreille attentive, nous prions d'accepter tous nos voeux les meilleurs pour la nouvelle année."
De jeunes opérateurs économiques à Ouagadougou
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