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L'express de Madagascar | Madagascar | 06/02/2008 | Lire l'article original
Ce genre de cancer est associé à l'irritation du col due à
une infection virale qui ne présente pas de symptômes concrets.
« Les femmes victimes sont souvent infectées par un virus dénommé
Human papilloma virus (HPV) sans qu'elles s'en rendent compte », ajoute
le médecin soucieux de la situation.
Il souligne que les facteurs de risque sont nombreux. On peut notamment citer
l'accouchement, l'avortement fréquent ou la précocité des
rapports sexuels.
Dépistage systématique
« Mais le cas des hommes qui ont des rapports sexuels avec de partenaires multiples présente aussi un gros risque », souligne Dr Charles Rakotosolofo qui tient à sensibiliser les gens sur cette question. Une étude mondiale montre qu'une femme dont le partenaire fréquente une prostituée est 5 à 10 fois plus exposée à ce type de cancer. « L'usage de préservatif peut atténuer le risque encouru », propose le médecin.
Seul le dépistage systématique reste la meilleure solution. Dr Rakotosolofo encourage les femmes à l'effectuer. « Aller chez le gynécologue n'est pas une honte. Il faut que les femmes se soucient plus de leur santé, comme les Européennes et Asiatiques qui font un examen systématique de leur col de l'utérus », précise Dr Charles Rakotosolofo.
Les femmes doivent faire un dépistage après un accouchement,
et à partir d'un certain âge car beaucoup de cas de cancer surviennent
à 45 ans.
Si en France, le test de dépistage est remboursé par la sécurité
sociale, la situation est loin d'être facile à Madagascar où
le coût de la consultation est encore exhorbitant. L'Etat devrait prendre
cette maladie en charge.
Fanja Saholiarisoa
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