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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 04/03/2008 | Lire l'article original
Ces résultats ont été présentés le samedi
1er février 2008 en la salle de conférences du ministère
des Affaires étrangères par le comité de pilotage de l’EDS.
Selon le coordonnateur de l’enquête, le professeur Bernard Lututala,
l’inclusion du test de dépistage volontaire du VIH/Sida a été
l’une des particularités de l’EDS. Les tests de dépistage
ont été réalisés sur base des prélèvements
auprès des femmes de 15 à 49 ans et des hommes de 15 à
59 ans qui ont bien voulu se faire dépister. L’échantillon
du test est composé de près de la moitié de l’échantillon
de l’enquête, soit 9.200 personnes dont les prélèvements
ont été gardés anonymes.
Le ministre de la Santé, Victor Makzenge Kaput, s’est, pour sa part, appesanti sur les résultats de l’enquête en soulignant que ces estimations sont de grande valeur, car c’est pour la première fois que la RDC dispose des estimations sur le VIH/SIDA à partir d’une enquête nationale. Auparavant, les estimations ne provenaient que des sites sentinelles et des femmes enceintes, une population particulièrement exposée à la maladie.
Concernant les résultats, il convient de noter que la prévalence est de 1,3 % pour la population générale adulte. Elle est plus élevée chez les femmes, soit 1,6% contre 0,9% chez les hommes. Elle est également élevée en milieu urbain, soit 1,9% contre 0,8% en milieu rural. Pour les membres du projet EDS, la prévalence de l’EDS ne diffère pas des estimations de l’Onusida et des sites sentinelles qui sont respectivement de 3,2% et 4,5%. Les résultats de l’EDS ne concernent que les ménages. Les sans-abris et autres personnes en situation difficile n’ont pas été pris en compte. Néanmoins, la RDC dispose aujourd’hui d’une source d’information nationale sur le VIH/Sida. A propos de résultats de l’EDS, le coordonnateur de l’Onusida, Dr Pierres Somse, a invité à des réflexions pour mieux cerner la dynamique de la lutte.
Le coordonnateur a.i du programme national mulisectoriel de lutte contre le Sida, M. Jean Lambert Mandjo, a souligné qu’à partir de ces résultats, beaucoup de choses vont changer au niveau de la stratégie nationale de lutte. Il a également souligné qu’un travail doit être fait au niveau des connaissances et des comportements de la population vis-à-vis de la maladie pour permettre d’élaborer la stratégie pour les cinq années à venir. Ce travail doit se baser sur l’amélioration de la communication, de l’offre des services ainsi qu’une appropriation et une implication de la communauté à tous les niveaux de la lutte contre le Sida.
Par Reymond Reymond Senga Kosi
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