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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 11/03/2008 | Lire l'article original
Les Dépêches de Brazzaville. Quelle est la situation matérielle du Centre de santé intégré de Mpouya ?
Josèphe Mebou. Le problème crucial du centre se résume principalement au manque de matériel sanitaire élémentaire. Nous n'avons pas, par exemple, d'appareil permettant de mesurer la tension, ni de boite de petite chirurgie. Nous manquons par ailleurs de lits pour accueillir toutes les hospitalisations. Du côté administratif, le travail se fait manuellement, sans machine à dactylographier. Même les produits pharmaceutiques font défaut. Enfin, nous ne possédons malheureusement pas de pirogue motorisée pour pouvoir suivre les campagnes de vaccination dans les villages situés sur les bords de la voie navigable.
D.B. Combien de malades accueillez-vous quotidiennement ?
J.M. On peut estimer entre dix et quinze personnes par jour qui viennent nous consulter. A cela, il faut ajouter le suivi attentif des cas d'infections respiratoires et diarrhéiques. Bref le travail est dense au niveau de ce centre. Il faut également signaler que les malades des villages à forte concentration humaine tels que Balemon, Leniongolo, Bowando I et Lefini n'ont que Moungolo comme seul centre de santé. Or ce dernier n'est plus opérationnel à cause de son état de délabrement avancé et du manque de personnel.
D.B. Vous êtes en zone frontalière avec le Congo voisin. Comment analysez-vous les rapports entre les populations ?
J.M. Les malades nécessitant une intervention chirurgicale sont obligatoirement transférés à Ntsumbiri (RDC) en raison du manque de matériel évoqué plus haut. Cela témoigne de la franche collaboration qui existe entre les deux pays. Dernièrement, deux missions ont été effectuées dans notre localité. La première par la direction générale de la santé et la seconde a été dirigée par le chargé de mission du chef de l'Etat.
Propos recueillis par Fortuné Ibara
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