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Revue de presse de Santé tropicale

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Bas-Congo : 112 nouveaux cas de trypanosomiase déclarés

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 02/04/2008 | Lire l'article original

La trypanosomiase, appelée couramment maladie du sommeil, continue à sévir dans plusieurs zones de santé de la province du Bas-Congo. A la base : la résistance de la mouche tsé-tsé, vecteur de cette maladie. Les rapports annuels d’activités de la coordination provinciale de lutte contre la maladie du sommeil indiquent que 112 nouveaux cas ont été déclarés fin 2007 contre 816 en 2.000. C’est un bon résultat, serait-on tenté de dire. Non, car le danger persiste encore parce que l’année 2008 présente des inquiétudes dès lors qu’on a déclaré déjà 14 nouveaux cas entre les mois de janvier et février 2008.

Concernant l’évolution de cette maladie dans la province du Bas-Congo, Le Potentiel s’est rendu à la coordination provinciale de lutte contre la maladie du sommeil où le secrétaire comptable chargé des statistiques a, au nom de l’infirmier superviseur, Nsuaka Metho, fait parler les chiffres.
Douze zones de santé sont les plus endémiques dans la province, a déclaré M. Olivier Baka, se référant aux chiffres de nouveaux cas déclarés. Il s’agit de Lukula (15), Boma (15), Kimpese (14), Nsona Mpangu (14), Kibunzi (10), Boma Mungu (9), Inga (8), Seke-Banza (6), Kwilu-Ngongo (3), Gombe Matadi (3), Kuimba (2) et la ville de Matadi (2).

Notez que les cinq zones de santé les plus endémiques du district des Cataractes donnent un chiffre de 44 nouveaux cas. Dans le Bas-Fleuve, on a enregistré 55 nouveaux cas dans la ville de Boma et deux à Matadi. Le district de la Lukaya relève directement de la coordination nationale à Kinshasa.
Pour capturer les mouches tsé-tsé à travers les zones de santé et les aires de santé au Bas-Congo, la coordination provinciale procède à la distribution de 200 pièges.

Comme on peut le constater, la maladie du sommeil dans le Bas-Congo est loin d’être éradiquée. Les causes sont connues : le refus de se soumettre à un examen médical de routine pour certaines personnes compte tenu de leurs convictions religieuses, la faible couverture des zones de santé, le manque d’appui des pouvoirs publics...

M. Olivier Baka a indiqué que depuis qu’ils soignent les maladies internés au centre de Kionzo et ailleurs avec le médicament « DFMO », il y a une baisse sensible des cas de mortalité due à la maladie du sommeil. De fait, la direction générale approvisionne régulièrement la coordination provinciale en produits pharmaceutiques appropriés.

Les difficultés

La coordination provinciale de lutte contre la maladie du sommeil déplore l’indifférence des membres du gouvernement et de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo. Les deux institutions font très peu attention à la maladie du sommeil qui menace de contaminer toute la population. Aucune visite n’a été initiée ni au centre de Kionzo où sont internés les malades, ni à la coordination basée à Kinkanda.

Les équipes mobiles qui sillonnent le territoire de Luozi sont soumises à payer 35 dollars américains aux gestionnaires du bac commis à la traversée du fleuve Congo, à l’aller comme au retour. Les infirmiers traitants qui vont soigner les malades à Kionzo sont obligés de payer le péage au pont OEBK alors que les véhicules et les motos appartiennent aux services de la santé. Comme conséquence logique, très souvent ils n’atteignent pas leur destination faute d’argent à payer aux gestionnaires du bac et au pont OEBK.

Par WASHINGTON

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