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Cameroon tribune | Cameroun | 01/04/2008 | Lire l'article original
Si le congrès est l’occasion pour bon nombre de spécialistes d’exposer leurs travaux scientifiques, c’est également le lieu de discuter des problèmes qui affectent la profession d’ophtalmologue au Cameroun. « Notre approvisionnement en consommables et médicaments reste très difficile. Nous avons besoin de matériels spécifiques qui ne sont pas toujours disponibles localement. En commander prend beaucoup de temps et d’argent », affirme le Dr Noa. Il faut également signaler que le niveau primaire des soins de santé ophtalmologique dans les villages et zones retirés est très faible. « Ce qui fait que les malades se rendent uniquement dans les grands hôpitaux. Dans les centres universitaires, les plateaux techniques ne sont pas à la hauteur », déclare le président de la SCO.
Le Cameroun souffre, en effet, d’une inadéquation entre l’offre des soins et la demande. Manque de spécialistes, insuffisance des infrastructures ou encore absence de sensibilisation des patients aux possibilités thérapeutiques. Toutes choses qui favorisent le développement et l’expansion des affections touchant à la vue. Et ce, en dépit du travail du Programme national de lutte contre la cécité créé en 2002. En attendant, la SCO, dont les travaux s’achèvent ce mardi, continue sa sensibilisation.
Josiane R. MATIA
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