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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/06/2008 | Lire l'article original
Les Dépêches de Brazzaville. Depuis quatre ans que vous êtes à la tête de cet hôpital, avez-vous le sentiment d'avoir atteint vos objectifs ?
Bernard Samba-Levy. Oui bien sûr. Il n'y a qu'à voir notre bilan. Toutefois, nous pensons humblement avoir suivi et respecté la ligne tracée par le chef de l'Etat et le gouvernement, même s'il y a encore des défis à relever.
D.B. Quelles difficultés de fonctionnement avez-vous rencontrées ?
B.S.L. Lorsque nous avons pris l'hôpital, aucun texte juridique ne régissait son fonctionnement. Plusieurs équipements et ouvrages techniques ne répondaient pas aux normes, d'où nos réserves émises lors de la réception de l'ouvrage. A tout ceci, il faut ajouter que nous avions un personnel jeune et inexpérimenté. Mais aujourd'hui tout cela c'est du passé.
D.B. S'il vous était donné de faire une évaluation comparative, que diriez-vous ?
B.S.L. Il n'y a pas de comparaison à faire entre notre structure et les autres. Nous sommes un hôpital général de niveau 3 qui a la vocation de se muer en CHU. Ceci dit, toutes les structures de santé ont la vocation de dispenser des soins de qualité, du management et de la formation. C'est là notre cheval de bataille. A titre d'exemple, grâce à nos performances réalisées depuis quatre ans, les admissions sont passées de 3 000 à 25 000, pour une réduction de la mortalité de 5 à 3 % au cours de l'année 2007.
L'hôpital possède par ailleurs des équipements et un plateau technique de qualité. La propreté et l'hygiène y sont impeccables. Nous avons mis en place également des accords de partenariat, notamment avec l'université Marien Ngouabi, le CHU de Lille en France, et l'Ong Ambulanciers Sans Frontière.
D.B. Vous militez donc pour la bonne santé de la population congolaise en général et ponténégrine en particulier...
B.S.L. C'est cela ! Tout le temps que nous resterons à la tête de cette structure hospitalière, nous nous efforcerons d'être rationnels et responsables pour leur offrir des services de qualité.
D.B. L'opinion ponténégrine était pourtant pessimiste quant à la réussite de vos prestations.
B.S.L. Je crois que c'est plutôt le contraire qui s'est produit par la suite. Il n'y a qu'à se référer à la qualité de nos prestations. Je pense aussi que pour avoir été là jusqu'à aujourd'hui, c'est que nous bénéficions encore de la confiance du chef de l'Etat, qui a la même vision que nous pour cet hôpital.
D.B. Certains parlent de vos dépenses « extra-hospitalières ». Quel est votre point de vue ?
B.S.L. Si notre budget est validé par la tutelle, c'est que celle-ci estime que nos besoins sont raisonnablement évalués. D'ailleurs, nos besoins allant croissant, l'année prochaine, cette masse devrait être revue légèrement à la hausse. Gérer plus de 800 agents, dont plus de la moitié doit être formée, rendre les médicaments disponibles, assurer la nutrition aux malades trois fois par jour, maintenir les équipements et tenir une hygiène irréprochable quatre ans durant, cela a un prix. Nous estimons modestement avoir réussi à faire de l'hôpital général de Loandjili, un pôle d'excellence et de soins de qualité. Personne ne saurait nous détourner de notre action.
D.B. Quel sera votre mot de la fin ?
B.S.L. Je reste collé à la vision que le chef de l'Etat a pour cet hôpital de Loandjili, et je renouvelle ma profonde gratitude au président et à son épouse qui m'ont fait confiance. Je ne saurais terminer cet entretien sans remercier mon ministre de tutelle, Emilienne Raoul, qui m'a toujours soutenu.
Propos recueillis par Faustin Akono
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