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L'express de Madagascar | Madagascar | 03/07/2008 | Lire l'article original
Les opérations ont été faites par une équipe de médecins et de cardiologues étrangers, conduite par l'Italien Gunness Teeluck et le Mauricien Sacha Agati. Ils sont membres d'un réseau mondial de cardiologues, auquel appartient la Polyclinique, et ont effectué les opérations à titre bénévole. Les malades, en convalescence à l'heure actuelle, sont en voie de guérison.
Un « plateau technique »
« Nos cardiologues ne disposent pas encore de l'expérience nécessaire pour mener de telles interventions. De ce fait, des praticiens étrangers viendront régulièrement pour former l'équipe locale de façon à ce qu'elle puisse prendre le relais plus tard », déclare Maminiaina Ravatomanga, président directeur général du groupe Sodiat, maison mère de la Polyclinique d'Ilafy.
Les opérations ont duré chacune entre deux et cinq heures. La Polyclinique d'Ilafy dispose déjà des équipements - autrement appelés « plateau technique »- nécessaires aux interventions. Le plus important et qui les a rendu possibles, est l'appareil de circulation extracorporelle (CEC). Il sert à détourner et à assurer artificiellement la circulation sanguine pour pouvoir mettre le cœur au repos et intervenir. L'inexistance d'un tel appareil a constitué un blocage pour le milieu médical malgache et a obligé les malades ayant nécessité une intervention chirurgicale, à recourir à l'évacuation sanitaire.
« Avec le CEC, le champ opératoire devient exsangue, c'est-à-dire vidé de sang, ce qui permet aux chirurgiens d'avoir une meilleure visibilité et de corriger les grandes malformations cardiaques ou les persistances des canaux artériels fœtaux », explique le Pr Hubert Razafindramboa, médecin cardiologue de la Polyclinique d'Ilafy.
Le coût de l'opération s'élève à 30 millions ariary. Selon Mamy Ravatomanga,
c'est la moitié du fonds nécessaire pour une évacuation sanitaire à l'étranger.
Ce montant pourrait être augmenté en fonction des complications ou des spécificités
des interventions.
L'établissement accepte cependant les prises en charge même pour les fonctionnaires.
D'ailleurs, un des quatre patients opérés est un agent de l'Etat. Les séries
d'opérations sont programmées dans un intervalle d'un mois et demi.
Mahefa Rakotomalala
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