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Revue de presse de Santé tropicale

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Recrudescence de la rage : 55.000 cas de décès humains enregistrés chaque année

Le soleil | Sénégal | 07/10/2008 | Lire l'article original

En prélude à la Journée mondiale de la rage, célébrée tous les 28 septembre, l’Ordre des vétérinaires du Sénégal, en partenariat avec le ministère de l’Elevage, a organisé une séance de démonstration contre la rage à l’Inspection régionale des services vétérinaires de Dakar. A cette occasion, le directeur des services vétérinaires, Mbargou Lô, a invité les propriétaires de chiens domestiques à les vacciner pour éradiquer la maladie.

Une meute de chiens a pris d’assaut l’Inspection régionale des services vétérinaires de Dakar. Après la pluie c’est le beau temps, a-t-on l’habitude de dire. Ce samedi 27 septembre, les abois des chiens domestiques ont remplacé la pluie à la devanture de l’Inspection régionale des services vétérinaires. Les hurlements de ces bêtes ont attiré l’attention des voisins, passants et curieux. Leurs propriétaires les avaient emmenés pour les vacciner contre la rage.

Le Dr Mbargou Lô a révélé que 55.000 cas de décès humains dont 24.000 en Afrique et 31.000 en Asie dus à la rage ont été notés, chaque année, par l’Organisation mondiale de la santé animale. « La rage constitue un problème de santé publique. Elle est endémique au Sénégal », a-t-il déclaré. Selon lui, cette maladie est devenue une préoccupation majeure du ministère de l’Elevage.

Depuis quelques années, des séances de vaccination contre la rage et d’élimination des chiens errants sont organisées dans toutes les régions du pays. De l’avis du Dr Lô, 428 chiens ont été vaccinés et 651 errants éliminés dans les quatre départements de la région de Dakar pendant ces deux dernières années.

Les chiens sans propriétaires sont éliminés par le biais de la strychnine qui est un poison sous forme de poudre. Il consiste à mettre une petite quantité qu’on met dans une boulette de viande. Pour éviter les cas d’intoxication humaine ou animale, on enfouit les chiens tués dans la forêt de Mbao. « On est sûr qu’il n’y aura pas d’intoxication humaine ni animale », a rassuré Dr Lô.

De l’avis du Dr Bathily de l’Ordre des vétérinaires du Sénégal, la source de la rage provient à 90 % des animaux sauvages. « Les chiens errants, pendant la nuit, vont chasser des gibiers dans la brousse. Et parfois, ils se bagarrent avec des carnivores comme les chacals, les hyènes, etc. qui les mordent. Les chiens errants permanents, à leur tour, viennent transmettre à ceux domestiques ou à des personnes en les mordant », a-t-il expliqué. Selon ce dernier, le virus de la rage se trouve dans la salive de l’animal. « S’il vous mord, il vous transmet la maladie », avertit-il.

Pour Dr Lô, le chien qui a mordu est « suspecté enragé ». « Il ne doit pas être tué immédiatement », dit-il. A l’en croire, le chien doit être mis en observation pendant deux semaines chez le vétérinaire. Et cela, pour attester s’il manifestera des signes de rage ou pas. Ces derniers sont les tremblements, la dépression, la perte d’appétit, les craintes, etc.

La déclaration de la morsure peut éviter des dégâts

Après morsure, la victime doit se rendre au poste de Santé le plus proche pour recevoir les premiers soins relatifs à la rage. « Quand le chien mordeur est tué, il est de reconnaître la maladie », soutient Dr Nafissatou Ndiaye Traoré, membre de l’Ordre des vétérinaires. De son avis, si le chien manifeste, pendant les 15 jours d’observation, des symptômes de rage, la victime doit prendre un traitement antirabique. « Si tel n’est pas le cas, il faut uniquement cicatriser la plaie de la victime », a-t-elle fait remarquer.

« Certaines personnes ne déclarent guère les cas de morsures », a-t-elle regretté. Pour Dr Traoré, si la victime indique clairement qu’il s’agit d’une morsure, les dégâts pourraient être circonscrits. Elle a laissé entendre que certaines victimes notamment les enfants refusent de dire la vérité s’il s’agit d’une morsure. « Il faut vacciner les carnivores sauvages domiciliés pour protéger sa famille. C’est un danger permanent », conseille-t-elle.

Pour Dr Lô, la rage est une maladie méconnue par les populations. « Il faut les sensibiliser sur la conduite à tenir contre un chien mordeur et pour quelqu’un qui a été mordu », affirme-t-il. Ce dernier poursuit en disant : « On ne peut faire que de la prévention ». Il a invité les propriétaires des chiens domestiques à vacciner les chiens pour éradiquer la maladie. Et chaque année, ils doivent renouveler le vaccin pour les besoins du suivi. De l’avis du Dr Lô, un programme national de lutte contre la rage a été évalué à 510 millions de Fcfa. Malheureusement, celui-ci accuse un retard dans l’exécution, faute de moyens.

« Les collectivités locales doivent s’impliquer dans cette lutte contre la rage », a constaté le Dr Mamadou Diagne, Inspecteur régional des services vétérinaires de Dakar. A l’en croire, seule la commune d’arrondissement de la Médina avait organisé une séance de vaccination et d’élimination des chiens l’année dernière. Selon lui, les habitants avaient noté des cas de morsures. « Leur sécurité était menacée », a-t-il estimé.

Les populations bénéficiaires de cette initiative ont apprécié à sa juste valeur cette séance de vaccination contre la rage. « La rage est une maladie qui tue. C’est une bonne chose de vacciner les chiens », a constaté Adama Ly, un propriétaire de chiens, la vingtaine sonnée. Selon lui, la vaccination de leurs bêtes leur permet de se protéger contre cette « maladie incurable ». Même son de cloche du côté du vieux Joseph Sagna. Il indique qu’il élève des chiens depuis 20 ans et qu’il avait l’habitude de les vacciner chaque année.

S.D. SY

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