Destinées aux nutritionnistes des hôpitaux généraux de référence de Kinkanda et de Kiamvu, des centres de santé de référence des formations médicales publiques et privées ainsi que ceux de Boma, de Mbanza-Ngungu, de Kisantu et de Kwilu-Ngongo qui s’occupent des enfants sous-alimentés en protéines et ceux qui ne sont pas allaités au lait maternel, ces assises visent à leur permettre d’enrichir leurs connaissances. Beaucoup de nutritionnistes oeuvrant dans la province du Bas-Congo inconnus jusque là des uns et des autres auront ainsi l’occasion de se connaître. Et pourquoi pas de tisser des relations humaines susceptibles de leur permettre d’entrevoir l’avenir avec l’optimisme.

D’après certaines indiscrétions, une session de formation sur l’allaitement et le sevrage, la sécurité des produits alimentaires et protection des consommateurs est envisagée dans le cadre de ces assises.

La fin de ces assises sera sanctionnée par l’assemblée générale élective du comité provincial de l’Association des nutritionnistes diététiciens du Congo (ANUDICO), en remplacement de l’ancien dont les membres sont accusés de léthargie.

La cité de Lukula bientôt doter d’une morgue

L’Agence congolaise de presse (ACP) a, dans sa livraison du 17 octobre 2008, fait état de la pose de la première pierre de la future morgue de la cité de Lukula, chef-lieu du territoire du même nom, dans le district du Bas-Fleuve.

Le gouverneur de la province du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia, qui a présidé cette cérémonie, a souligné l’importance pour ce territoire de près de 70.000 âmes d’une morgue moderne capable d’épargner à ses habitants la « souffrance » des déplacements onéreux jusqu’à Boma pour conserver, en cas de nécessité, les corps de leurs membres de famille décédés.

Le gouverneur Mbatshi qui a regretté de ne ne pouvoir passer plus de temps au milieu de cette population qui l’a gratifié d’un accueil aussi spontané que chaleureux, a promis d’effectuer lors d’une prochaine visite officielle dans le cadre de la territoriale de proximité un séjour de trois à quatre jours dans ce territoire à vocation agropastorale qui compte trois secteurs pourvus de plusieurs unités de production à l’abandon.

Par WASHINGTON

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