Pourtant, les projets présentés par les acteurs de la Société civile et des organismes engagés dans la lutte contre ces maladies sont jugés de bonne qualité par les donateurs du Fonds mondial. Mais, ces derniers sont confrontés à une crise financière qui sévit actuellement dans les pays européens et américains qui fait qu’ils ne peuvent pas satisfaire les demandes qui sont sur la table du Fonds mondial.

Ces propos, qui inquiètent les structures bénéficiaires de la subvention du fonds mondial pour lutter contre ces maladies, ont été tenus mercredi 26 novembre 2008 au Lac Rose par le secrétaire exécutif du réseau Africaso (Conseil africain des Ong d’action contre le Sida), le Dr Cheikh Tidiane Tall.

C’était à l’occasion de l’atelier régional sur la mise en œuvre effective et performante des subventions du Fonds mondial et la promotion de l’échange d’expériences entre les différents acteurs de la Société civile des pays de la sous-région. Cet atelier, qui a vu la participation de 23 représentants des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est organisé, entre autre, par Africaso et l’équipe de l’action de la Société civile (Csat) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en collaboration avec l’Us-Pepfar.

L’objectif principal de cette rencontre de trois jours est d’organiser un forum au cours duquel les organisations de la Société civile impliquées dans les projets subventionnés par le Fonds mondial pourront trouver des solutions aux problèmes réels de mise en œuvre de ces subventions. Lesquelles subventions risquent de ne pas suffire pour le financement de la première phase de subventions de lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose parce que les responsables du Fonds mondial n’arrivent pas à réunir les sommes nécessaires pour ladite phase.

Les bénéficiaires de ces subventions invitent les donateurs du Fonds mondial à accroître les financements pour les organisations de la Société civile et autres acteurs, afin qu’ils puissent financer leurs projets, a suggéré le Dr Cheikh Tidiane Tall.

Malgré cet appel, le Fonds mondial a décidé de revoir à la baisse le budget de son financement. Ce qui aura un impact sur la vie des malades qui devraient bénéficier de ces fonds pour leur traitement quotidien.

Eugène KALY

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