Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Midi Madagasikara | Madagascar | 28/11/2008 | Lire l'article original
Une série de tests réalisés entre 2000 à 2005 par l’Institut Pasteur de Madagascar, a révélé environ 15% de porteurs sains et 5% de drépanocytaires. C’est évaluer le nombre probable de malades dans le pays. On parle d’une possibilité de 900.000 transmetteurs de la maladie, soit une prévalence de 7% à 8%. Cette année, des efforts de sensibilisation ont été déployés auprès des populations, familles et prestataires de soins de plusieurs régions de l’île. On notera également la prochaine dotation de l’hôpital de Manakara, d’un appareil d’électrophorèse de l’hémoglobine qui permettra d’identifier les sujets drépanocytaires.
Pendant deux jours, plusieurs dizaines de médecins et de spécialistes dans diverses branches de la médecine, issus d’une dizaine de pays, des représentants de l’Etat et d’autres organismes, s’échangeront et se partageront leurs expériences sur la base d’informations scientifiques et de vécus sur le terrain. Tout cela, afin de pouvoir avancer en matière de prise en charge et par ricochet, d’amélioration du confort de vie des malades. La drépanocytose entraîne, en effet, une multitude de contraintes et de souffrances physiques et morales tant pour les malades que pour leurs familles. L’association de Lutte Contre la Drépanocytose à Madagascar (LCDM) est, pour l’instant, l’unique association qui offre aux malades la possibilité d’avoir accès gratuitement à des traitements et autres conseils. Avec la tenue de ce colloque, ils aspirent à une amélioration de leur situation.
Hanitra R.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux