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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 01/12/2008 | Lire l'article original
Il faut dire que la réponse mondiale au VIH/Sida a connu un élan considérable. Les personnes atteintes par la maladie utilisent de plus en plus des anti-rétroviraux. Les campagnes de sensibilisation sont en train d'améliorer la vie des malades. Cependant, beaucoup d'Africains n'ont toujours pas accès aux médicaments dont ils ont besoin pour prolonger leur vie, et la stigmatisation qui entoure le virus continue de marginaliser de nombreuses personnes atteintes.
Le continent africain reste la région du monde la plus sérieusement affectée par le VIH. Il représente les deux tiers du total des personnes vivant avec ce virus et les trois quarts des décès dus au Sida en 2007. En 2007, on estime à 1,9 million le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH en Afrique subsaharienne, ce qui porte à 22 millions le nombre de personnes vivant avec la maladie.
Le VIH/Sida reste un énorme défi économique, social et de développement humain pour l'Afrique subsaharienne. L'impact de l'épidémie sur les individus, les ménages, le capital humain, le secteur privé et le secteur public, sape les efforts déployés pour atténuer la pauvreté.
L'Objectif du millénaire pour le développement (OMD) relatif à la réduction de la propagation du VIH/Sida a peu de chances d'être atteint dans la plupart des pays d'ici à 2015. L'Afrique subsaharienne est confrontée à une forte mortalité liée au Sida de ses jeunes adultes, et les pays africains à fort taux de prévalence du VIH ont tous connu des diminutions d'espérance de vie entre 1990 et 2006. L'épidémie continue de créer plus d'orphelins, et les gains pour l'accumulation de capital humain par les pays africains ont connu un net recul, ce qui a un impact négatif sur les économies.
Conscients des effets dévastateurs du VIH/Sida sur le développement du continent, les plans régionaux ou sous-régionaux devraient être améliorés et renforcés, leur pertinence et leur efficacité devraient être connues du grand public.
Noël Ndong
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