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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 02/12/2008 | Lire l'article original
Et Christine Nebout Adjobi, ministre de la lutte contre le Sida de plaider : «Que chacun, au niveau individuel, affirme son leadership en allant sans réserve et sans crainte au dépistage volontaire, car les efforts de l’Etat et des partenaires seront vains, si le taux actuel de dépistage volontaire qui est de 3.6 % (UNGASS 2008), n’est pas rapidement relevé pour atteindre 25% d’ici à 2010». Aux élus, décideurs politiques, chefs de communauté et chefs de famille, le message a été le même : «Que nos élus… traduisent tout leur engagement en posant des actes concrets et bien plus en faveur du dépistage volontaire». C’est que le ministre perçoit le dépistage volontaire comme un moyen efficace de lutte. «… porte d’entrée d’une prise en charge rapide et adéquate», car permettant d’orienter les politiques.
Quant aux personnes atteintes par le virus du Sida, l’oratrice les a encouragées à se débarrasser de tout complexe. «Que les personnes vivant avec le VIH continuent d’affirmer sans complexe et sans honte leur statut sérologique pour faire front à la stigmatisation qui ne devrait plus avoir droit de cité dans notre pays», a-t-elle prôné.
La journée avait pour thème : «Un leadership fort pour une Côte d’Ivoire sans Sida».
A en croire Dr Adjobi, suivie dans ses propos par les autres intervenants, notamment le système des Nations unies, ainsi que le gouvernement américain, les efforts entrepris en Côte d’Ivoire par le ministère, les experts du domaine de la lutte et les partenaires ont produit quelques effets. Ainsi avec à peine 200 malades sous ARV en 2002, l’on est à 30.000 en 2006 et plus de 50.000 en 2008, a déclaré le ministre. En conséquence, le taux de prévalence que l’on notait à plus de 10% est descendu à plus de 4,7%. Cependant, si les autres régions du pays connaissent des niveaux moyens, ce n’est pas le cas d’Abidjan qui se taille 6,1% de ce taux.
Au nom du système des Nations unies, Mme Koyara Marie Noëlle, ainsi que la représentante du gouvernement américain, SEM. Wanda Nesbitt, ont relevé les efforts entrepris. D’un montant de 24 milliards en 2004, la contribution du PEPFAR s’élève à 120 milliards, en 2008.
Des vivres et des kits scolaires ont été offerts à des ONG de lutte contre le Sida.
Marcelline Gneproust
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